La Revisto N° 315 – Nouvèmbre – Desèmbre 2019

« Lou Felibrige »

 

Revue « Lou Felibrige » à commander à Felibrige – 8 bis avenue Jules Ferry – 13100 Aix-en-Provence

Prix 5,00 € : Abonnez-vous : 1 an – six numéros : 26,50 €. Etablissez un chèque à l’ordre de : Felibrige. Courriel : – Visitez notre site : www.felibrige.org

Resumé des articles dont nous rappelons qu’ils sont entièrement écrits en langue d’oc

Editorial

A l’occasion du 189e anniversaire de la naissance de Frédéric Mistral, en présence du capoulié et de la reine Adeline, les félibres se sont rassemblés à Maillane. Après la messe célébrée par Mgr Michel Desplanches et la visite au cimetière, ils furent reçus par M. Joël Suppo, maire de Maillane, qui annonça qu’il renonçait à se représenter aux prochaines élections municipales. Parmi les personnalités présentes on notera celle de M. Aimé Alliès, président de la Fédération Folklorique Méditerranéenne, structure dont on a célébré cette année le soixantième anniversaire. L’après-midi se sont succédés un concert de harpe et de galoubet, le spectacle du groupe Flour d’Inmourtalo, le concert de La Muso maianenco. Dans son discours devant la tombe du Maître, Jacques Mouttet a évoqué les paroles prophétiques de Frédéric Mistral concernant le monde moderne qui, il faut le constater, va de plus en plus mal. Le capoulié qui s’est rendu cet été en Suisse à l’invitation de l’Association Vaudoise des Amis du Patois, a pu constater une adéquation, dès l’origine, entre l’action des patoisants vaudois et les idéaux mistraliens. Les Suisses étaient en symbiose avec Mistral, ils le demeurent avec le Félibrige d’aujourd’hui. Jacques Mouttet a terminé son propos en parlant de la prochaine inauguration de la statue de Mistral à Toulouse qui prouve le rayonnement du Maître sur toutes les terres d’oc. Comment ne pas évoquer à ce propos la devise inscrite sur l’étendard de la Nacioun Gardiano : « Toulouso e Avignoun« , deux villes liées aux renaissances successives des lettres d’oc. Le prochain événement toulousain nous conduit non à la mélancolie mais à l’espérance.

La Meygra entrepriza d’Antonius Arena

Il s’agit d’une réédition numérique d’un ouvrage d’Antoine Arène (1500 -1544) par Dominique Amann qui en a fait la présentation, la traduction du texte latin et en a établi les notes. L’oeuvre est un long poème de 2400 vers. Il raconte l’invasion de la Provence par les troupes de Charles Quint pendant l’été 1536. Il offre un triple intérêt : historique, littéraire et linguistique. Le texte fut jadis publié en feuilleton dans l’Aiòli en 1894. Mistral en avait fait l’adaptation en vers provençaux. On la retrouve dans la présente édition.

On peut le télécharger gratuitement sur le site : www.la-mauriniere.com

Le piège de Carcassonne ou la gageure d’un mariage impossible

Le majoral Jean Fourié évoque la rencontre, à Carcassonne, dans le cadre de la SantoEstello de 1893, entre le poète provençal Marius André et Claude Duclos connue en littérature sous le pseudonyme de Philadelphe de Gerde. A l’apparition de cette belle jeune fille portant le capulet noir, Marius André fut ébloui. Au terme du rassemblement félibréen le couple était considéré comme pleinement fiancé. Pourtant le mariage ne se fit pas. Celle que le Provençal célébra de manière cryptée sous le nom d’Esclarmonde renonça finalement à cette union. On ignore les raisons véritables de cet échec. Mais le coup de foudre était-il véritablement réciproque ? Marius André était diplomate, aussi bien la perspective d’une vie à l’étranger découragea peut-être la Pyrénéenne ainsi que sa famille.

Georges Pompidou

Le président qui parlait en langue d’oc

Au cours de la félibrée de Sceaux, le 16 juin dernier, M. Roger Vidal, président de la Veillée d’Auvergne, rappela les origines cantaliennes de Georges Pompidou. Sa mère Marie Louise Chavagnac était originaire de Montboudif. Son père Léon avait ses racines à Saint-Julien-de-Toursac. Des deux côtés on parlait la langue d’oc comme chez sa nourrice Emilie Combes, épouse Estieu, une paysanne de La Chevade, près de Murat, où il passa les 18 premiers mois de son enfance. Il a laissé un texte en langue d’oc où il réaffirmait son origine cantalienne. Il s’intitule « Lettre à ma grand-mère l’Auvergne » et fut publié dans le journal Sanflorain La Dépêche d’Auvergne en 1963. En 1969, après son élection à la présidence de la République, il déclarait au journal La Croix ; « Auvergnat, donc occitan, je suis particulièrement sensible à tous les efforts qui sont consentis pour sauvegarder les traditions culturelles et linguistiques de nos provinces et pays. »

Bicentenaire de la naissance de Jean-Baptiste Gaut

Jacques Mouttet qui a à coeur de célébrer le bicentenaire de l’Aixois Jean-Baptiste Gaut (1819-1891) nous donne un article consacré à ce personnage. Secrétaire général de la commune d’Aix, c’est Gaut qui organisa le Roumavage deis Troubaires dans la cité comtale en 1853, dernière tentative avortée pour réconcilier les Marseillais et les Rhodaniens et qui aboutira à la fondation du Félibrige. Il fut félibre majoral, titulaire de la Cigalo de l’Óulivié qui aurait pu prendre la nom de Cigalo de z-Ais. L’histoire cependant n’a retenu que le premier nom. S’il ne fut pas un primadié il fut toutefois un des plus ferme soutien de la réforme félibréenne. Gaut a beaucoup produit mais peu publié. Une rue d’Aix porte son nom.

La fête des vignerons de Vevey

Vevey, située au bord du Léman, face aux alpes savoyardes, célèbre ses vignerons-tâcherons de longue date. La fête qui se déroule de nos jours une fois par génération a pour but de récompenser le travail de la vigne. De 1797 à 1999 dix fêtes se sont succédées. Celle de 2019 a rassemblé jusqu’à vingt mille personnes par représentation et pour la première fois une femme a reçu la récompense suprême. Dans ces cérémonies la patois est bien entendu à l’honneur. Jacques Mouttet, Jean-Bernard Plantevin et Sylvie Courbet y étaient présents. Le lendemain du spectacle, à l’occasion d’une rencontre littéraire, fut remis officiellement l’ouvrage d’Henri Kissling « Lise, la veneindzâosa – Lise la Vendangeuse ». L’auteur avait été nommé Sòci du Felibrige en 1952. N.B. En 1885 Frédéric Mistral, accompagné de Paul Mariéton, rendit visite au pasteur Alfred Cérésole à Vevey, avec lequel il entretenait de fructueux échanges épistolaires.

LES NOUVELLES

 

L’agenda du Capoulié

Du 25 août au 13 octobre Jacques Mouttet a effectué quelque douze déplacements.

ACTUALITES

 

Mobilisation générale pour que vivent nos langues

Le 12 septembre, à Paris, une trentaine d’associations de langues régionales se sont réunies à l’invitation de l’euro-député corse Alfonsi. Le capoulié était représenté par Paulin Reynard. Tous furent unanimes pour dénoncer la réforme du baccalauréat. Une prochaine action est prévue dans la capitale le 30 novembre, à 11H, sous les fenêtres du Ministère de l’Education Nationale. Voir sur  » http://www.pourqueviventnoslangues.com/ » la déclaration commune.

Inauguration de la statue de Frédéric Mistral à Toulouse

Le 14 septembre, à Toulouse, a été inaugurée la belle statue du Maître de Maillane, due au talent du sculpteur Sébastien Langloÿs, oeuvre qui domine désormais les Allées Frédéric Mistral. Une importante délégation de La Nacioun Gardiano était présente.  Pour le capoulié cette inauguration est la preuve du rayonnement de Mistral sur l’ensemble des terres d’oc. Sa renomée est légitime car le grand poète fut un pionnier dans nombre de domaines ; ethnologie, ethnographie, écologie, défense des sites naturels et du patrimoine, régionalisme décentralisation…

Colloque e exposition

La veille de cette cérémonie se déroula un colloque animé par de nombreux universitaires. Les communications, par leurs élément nouveaux portés à notre connaissance, ont fait incontestablement avancer la recherche mistralienne. Après une visite de l’Académie des Jeux Floraux conduite pat l’abbé Georges Passerat, les participants se retrouvèrent à L’Ostal d’Occitània où fut inaugurée l’exposition : Mistral et l’Europe. Jacques Mouttet prit à nouveau la parole et, citant Marcel Decremps, il lança : « Nul mieux que Mistral n’a mérité le titre de grand européen. »

Une splendide exposition

Du 12 au 14 septembre s’est tenue au musée Clémént Ader de Muret, une exposition sur le thème : « Muret, Terre des félibres ». On pouvait y découvrir la riche activité félibréenne de cette cité depuis la fondation du Félibrige jusqu’à la Santo Estello de 1963.

LES MAINTENANCES

Maintenance d’Aquitaine

 

Le Bournat à la foire

Les Bournatiers ont été présents, du 6 au 15 septembre, à la foire de Périgueux qui se tenait au Parc des expositions de Marsac-sur-l’Isle. Ils ont présenté les métiers traditionnels. Le stand de cuisine a été un lieu d’échanges avec les visiteurs qui ont parfois enrichi le répertoire culinaire en apportant de nouvelles recettes (notamment un gâteau sec local). La section « langue » a tenu un stand de librairie. Il y eut également de nombreuses animations musicales.

Maintenance d’Auvergne

Les félibres d’Auvergne ont célébré, le 25 août, à Cayrols, la mémoire de l’abbé Jean-Simon Mathieu (1878-1962), un des meilleurs auteurs en langue auvergnate. Après la messe célébrée par l’abbé Patrick Joly, il y eut le dévoilement d’une plaque apposée sur la maison où vécut le poète. Le banquet fut suivi d’une cour d’amour pendant laquelle langue et musique furent à l’honneur. A cette occasion Michel Fay créa une mélodie pour accompagner le poème « Lo Raton » de l’abbé Mathieu. Le groupe « La Miramontesa » a présenté un spectacle. Les majoraux provençaux Guy Revest et André Gabriel étaient présents.

Maintenance de Gascogne-Haut Languedoc

Un magnifique événement historique

Le syndic Evelyne Auban fait le compte rendu du colloque du 13 septembre qui s’est déroulé à Toulouse, en prélude, le lendemain, à l’inauguration de la statue de Mistral. Y ont pris la parole les universitaires suivants : Jean-Yves Casanova, Christophe Imbert, Marie-Jeanne Verny, Joëlle Ginestet, Philippe Martel, Jean Thomas. L’abbé Georges Passerat et le majoral Jean-François Costes ont joué le rôle de modérateurs. Le colloque fut suivi par l’inauguration de l’exposition « Mistral et l’Europe. Maillane était représentée par le group « Li Cardelin » qui a animé cette rencontre.

Coordination occitane

Le 25 septembre a été élu un nouveau bureau. Présidente : Evelyne Auban ; trésorier : Michel Tayac ; secrétaire : Gilbert Mercadier.

Maintenance de Languedoc-Roussillon

Le mois de septembre fut très chargé en activités pour les Escolo. On notera la présence, les 13 et 14 septembre, à Toulouse, d’une importante délégation de La Nacioun Grdiano. Le grand rendez-vous de septembre fut celui de la VIe félibrée de la Maintenance qui se déroula à Lunel-Viel, dans le Parc de l’Orangerie, où un peut voir un grand cèdre planté par Mistral. A cette occasion la Maintenance, à l’initiative d’Yves Gourgaud et de Pierrette Berengier, a publié un recueil de textes d’Antoine Roux (1842-1913) Lou felibre de Lunèl-Vièl. Le premier novembre, à Aix-en-Provence, une délégation de la Maintenance était présente à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Folco de Baroncelli.

Maintenance de Limousin

Le majoral Paul Valière tel que je l’ai connu

Le majoral Tintou donne son témoignage sur le regretté Paul Valière dont il avait fait la connaissance le 20 juin 1980, à la 51e félibrée du Limousin, à Pierre-Buffière. Paul Valière avait créé un choeur en langue limousine dans sa ville. Il était également membre de la confrérie de Saint-Loup, deux activités qui témoignaient de son attachement aux traditions de son pays à travers la langue et l’inculturation religieuse. Ses qualités humaines ne sont plus à vanter auprès de ceux qui ont bénéficié de son chaleureux accueil en sa maison.

Assemblée générale du 20 septembre 2019

Il fallait bien statutairement remplacer Paul Valière dans sa charge de syndic. Un nouveau bureau a été élu. Syndic : majoral Jean-Loup Deredempt; sous-syndic pour la Haute Vienne : Nicole Bayle; sous-syndic pour la Corrèze : Eric Roulet; secrétaire : Monique Meilhac; trésorier : Gérard Marchat. Une dizaine de félibres ont été nommés chargés de mission. Pour l’avenir les projets ne manquent pas. Il est prévu notamment de faire venir André Gabriel dans deux collèges limousins afin de parler de musique aux jeunes gens. Le Baile devrait également faire une conférence sur le Félibrige. Il est également envisagé d’élever un buste de Frédéric Mistral.

Maintenance de Provence

 

La reine Adeline à Font-Segugno

A l’invitation de L’Escolo de Font-Segugno et de sa cabiscolo Bernadette Juillan, la reine Adeline, accompagnée de nombreux félibres, a visité Châteauneuf-de-Gadagne et son château de Font-Segugno, berceau du Félibrige. Au manoir, les visiteurs furent accueilli par un membre de la famille Geren, propriétaire des lieux. Au cours du vin d’honneur ils purent déguster le vin dont l’étiquette porte justement le nom du château.

Langue et musique aux Saintes

Les 21 et 22 septembre la Maintenance de Provence a organisé sa cinquième édition de « Langue et musique ». Le samedi un magnifique concert lyrique se tint dans l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer. Mgr Michel Desplanches, dans cette église archi-comble, parla ensuite de « La langue et de la musique traditionnelle dans le rituel chrétien » et souligna l’impérieux besoin de créer de nouveaux cantiques. Au relais culturel Annelyse Chevalier rendit hommage au « Marqués » en parlant de : « Folco de Baroncelli et les taureaux ». La conférencière fut félicitée par Béranger Aubanel, arrière-petit-fils de Folco de Baroncelli. Dans la soirée fut organisée une veillée sur le thème « Les amis du Marquis, gitans et indiens ». Un Film de Roger Pierre-Auguste intitulé « lou Biòu » fut projeté. Deux talentueux jeunes gens, Emmanuelle Aymès et Henri Maquet chantèrent ensuite des poèmes du marquis mis en musique. Vint le tour d’une docufiction sonore de Vizaprod sur « Indiens et gardians, une histoire d’amitié ». Tchoune Tchanelas, chanteur gitan, termina cette veillée à la plus grande satisfaction des auditeurs. Le dimanche les félibres se recueillirent sur le Tombeau du Marquis puis se rendirent au vin d’honneur offert par M. Roland Chassain, maire des Saintes. L’après-midi le groupe « Bandùra » donna un concert au Relais culturel. En ce lieu on put également admirer la splendide exposition réalisée par Gérard Pascal sur « Folco de Baroncelli et le Félibrige ».

Le provençal au stade Mayol à Toulon

Voulant organiser une fête provençale, le Rugby Club Toulonnais demanda l’aide de l’Escolo de la Targo. Les félibres toulonnais proposèrent donc, d’une part, un atelier de boutis et, d’autre part, une demie heure de contes en langue provençale, ce qui fut mis en oeuvre. Dans la suite du programme, un groupe chanta des airs traditionnels dont le Chant de la Coupe et ses quatre couplets préconisés par le Félibrige. Ce ne fut pas sans émotion que Guy Revest cabiscòu de La Targo et syndic de Provence prit la parole en plein stade, à la mi-temps, pour faire l’éloge de Félix Mayol, grand défenseur de la culture provençale et de sa ville. C’est Mayol qui donna le terrain où fut construit le stade. En retour, le club adopta comme insigne le brin de muguet que Mayol portait toujours à sa boutonnière. Le syndic fut très satisfait de constater que, en matière de culture provençale, le Félibrige est incontournable.

Hommage à deux félibres cannois

Le 12 septembre, une allée de l’île Sainte Marguerite a été baptisée du nom de Pierre Vouland. M. David Lisnard, maire de Cannes, dans son allocution, rappela tout ce que Cannes devait au majoral Vouland : il fut notamment adjoint au maire et fondateur de Cannes Université. Le majoral Gilles Désécot, vice-syndic de Provence, pour sa part, évoqua l’enseignant, le pédagogue, le baile du Félibrige, le titulaire de la Cigale de Pourchiero. Le 16 septembre fut inaugurée à La Bocca la Maison de l’Enfance Georges Martello. Celui-ci, un distingué pédiatre, fut également, de 2001 à 2015, cabiscòu de L’Escolo de Lerin, une des plus vieilles escolo félibréennes.

ASSEMBLEE DES JEUNES

Une soirée en Limousin

Le 30 novembre, à Feytiat, près de Limoges, l’équipe des Pastoureaux de la Valoine organise une soirée. L’Assemblée des Jeunes y participera. Renseignements : et https://pastoureaux-valoin.wixsite.com/le-site.

Fête mistralienne

Le 14 septembre, Gabriel Feutrier, secrétaire général de l’Escolo felibrenco Li Venturié, fut chargé de prononcer le discours traditionnel devant la stèle de Mistral, à Aix-en-Provence. L’orateur parla d’abord de l’héritage légué par Mistral à tous les hommes de terres d’oc et de la conscience que nous devons avoir de ce précieux don. M. Feutrier déclara puiser ses certitudes dans l’oeuvre de Frédéric Mistral et il cita, à ce propos, un couplet du chant « A la raço latino ». Il se prononça pour l’emploi d’un « provençal de rue » tel que le pratiquaient nos aïeux. A l’heure où on parle de développement local il est naturellement important de parler une langue locale.

LIBRAIRIE

Un nouveau dictionnaire est arrivé

Il s’agit du grand dictionnaire cévenol-français dû à Yves Gourgaud. Il concerne les cinq départements suivants : Ardèche, Aveyron, Lozère, Gard, Hérault. Il existe en pluieurs versions. On peut l’acheter et le télécharger pour l’utiliser à volonté. Il sufit d’aller sur le site Atramenta et de saisir le nom de l’auteur : Gourgaud. Il coûte 19,98 € pour les deux volumes (1948 pages)

Dans la Provincia antique

Rolande Falleri nous entraîne dans cet ouvrage, Lou Pichot Elefant d’Evòri, dans l’Antiquité provençale. Il s’agit de sept contes qui ont un fondement historique très sérieux. L’auteur a travaillé avec son mari qui est professeur de lettres classiques. Celui-ci a écrit des nouvelles en latin et les a traduites en français. Sa femme les a transposées ensuite en très belle langue provençale. il s’agit également d’un outil pédagogique car au début de chaque conte l’auteur donne la série des personnages apparaissant dans le conte, comme dans une pièce de théâtre, et le vocabulaire en bas de page.

NomBre7éditions, 160 pages – En vente à la Fnac.

Pour les latinistes il existe, chez le même éditeur, une édition latin-français « Eburneus Elephantulus »  310 pages – 17 €

Langue et culture

Ouvrage collectif coordonné par Martine Boudet. il y est question des langues-cultures moteurs de démocratie et de développement.

Editions du Croquant -278 pages – Version papier 20€ – Version électronique (PDF) 16 € sur le site de l’éditeur.

Deux livres de choix

 

Bernard Giély vient de publier son huitième roman : « Lou triounfle de Bèu-Caire« . Le second  ouvrage, La  Biasso sanitouso est dû à Huguette Giély. Il s’agit d’un livre qui présente une longue série de fruits et de légumes, leur histoire, leurs vertus.

Editions Pouvènço d’Aro -15 € chacun + port –  12 Traverse Baude 13010 Marseille

Un document fascinant

Jean-Claude Rixte publie « Les comptes consulaires de Taulignan ». Ces documents situés à la charnière des XVe  et XVIe siècles sont passionnants car ils se trouvent dans un contexte linguistique où rivalisent le latin, le français et la langue d’oc.

352 pages – 15 € + 5,62 € de port – Chèques à l’ordre de l’Association des Onze Tours – Mairie – Place du 11 novembre 26770 Taulignan

Les Crauffon, imprimeurs à Tulle

La revue Lemouzi propose dans son numéro 223 une étude de Gilles Quincy sur la famille Crauffon qui a marqué la ville de Tulle et toute la Corrèze depuis le Directoire jusqu’après la Grande Guerre. Cette  passionnante saga d’une famille d’imprimeurs, mais aussi éditeurs du journal Le Corrézien, est le parfait exemple d’une ascension sociale.

Lemouzi N° 223 – 224 pages –  17 € – Commander au Centre Robert Joudoux, z.a.c de la Solane, rue des Fauvettes 19000 Tulle

Une belle étude

Jean-louis Archet, premier prix de la section « Etudes » au Grands jeux floraux septénaires de 2018, est désormais édité. L’ouvrage est consacré au frère Savinian, ce pionnier de l’enseignement du provençal et grand pédagogue. A lire absolument.

Lou Prouvençau e l’escolo – 134 pages – 15 € port compris – Commander aux Nouvello de Prouvènço – 42 bvd Sixte Isnard  84000 Avignon

Florilège poétique des langues de France

Il s’agit d’un recueil de poésies contemporaines dans cinq langues régionales de Frtance : alsacien, basque, breton, catalan, corse, oc. L’ouvrage contient d’intéressantes notices de présentation et la biographie des poètes.

Delbousquet réédité

Emmanuel Delbousquet (1874-1909), membre de L’Escolo gascouno de Marguerito de Nerac, se consacra à la langue gasconne seulement trois ans avant sa mort. Cette réédition concerne Capvath la Lana. La première édition était de 1924. La nouvelle est enrichie de photos, d’une préface, d’un vocabulaire et d’une étude de Philippe Gardy.

19 € + 5 € de port – Commander à « Amis du vieux Nérac – Editions d’Albret a.b.s. de M. André Bianchi lieudit Belair (14 chemin du Roy) 47230 Barbaste

Les 70 ans de La France Latine

La France Latine, devenue aujourd’hui La Revue d’Etudes d’Oc, célèbre son 70e anniversaire. Ce volume est placé sous la direction de Brigitte Saouma. On y trouve notamment un hommage au sòci de Félibrige Cyril Hershon.

Revue d’Etudes d’Oc N° 168 – Abonnement annuel (2 N°) 25 € – Union des Amis de la France Latine – philippe.

Lou Païs célèbre l’Aubrac lozérien

A l’occasion des 130 ans de la Ligue Auvergnate, en 2016, de nombreux articles n’avaient pu être publiés, notamment ceux sur l’Aubrac lozérien. La revue Lou Païs les publie aujourd’hui. Cette lecture peut être une excellente préparation à la Santo-Estello de Mende

Lou Païs N°441 – 10 € + frais de port – commander à M. Jean L. Brunel, 14 résidence les Prés Hauts, avenue de la Margeride 48130 Aumont Aubrac Tel : 04 66 31 09 41

Pour expliquer ITER

C’était au départ un manga car les japonnais interviennent dans le projet ITER. Il a été traduit en provençal par Thierry Cerisier. C’est un document pédagogique qui explique clairement ce projet « d’un soleil sur terre » et d’une « source d’énergie durable, sûre et abondante. »

Gratuit sur le site d’ITER : iter.org/fr/news/publicationcentre – onglet BD

Les noms de famille en Gévaudan

Le majoral Robert Rousset suit la piste des patronymes du Gévaudan depuis les Gaulois, les Romains et les invasions barbares. L’auteur respecte l’ordre alphabétique et dresse une liste de quelque 190 noms.

Société des lettres, sciences et arts de la Lozère et promotion du Patrimoine lozérien – 24,50 € + le port. Disponible en librairie à Mende. On peut également commander à PPL, Louisette Rousset 19 rue Jean Jaurès, 92260 Fontenay-aux Roses

 

 

Cet article a été publié par

© Le Felibrige Tous Droits réservés | Réalisation Dream Media® 2016 - Mentions légales et crédits