La revisto N° 309

. »Lou Felibrige » – La revisto N° 309 – Nouvèmbre – Desèmbre 2018

Revue « Lou Felibrige » à commander à Félibrige – 8 bis Avenue Jules Ferry – 13100 Aix en Provence Prix 5,00 € le numéro : Abonnez-vous : 1 an – 6 numéros : 26,5 €.  Établissez un chèque à l’ordre de : Felibrige. Courriel : – Visitez notre site : www.felibrige.org

Résumé des articles dont nous rappelons qu’ils sont entièrement écrits en langue d’oc

Editorial :

Devant le tombeau de Frédéric Mistral, à Maillane, le 9 septembre, le capoulié Jacques Mouttet a rappelé qu’en 2018 le Félibrige voulait célébrer trois dates historiques : la fin de cette catastrophe que fut la Grande Guerre; le bicentenaire de la naissance de Joseph Roumanille; le discours connu sous le nom de « Ço que voulèn », prononcé par Mistral, à Saint Rémy, le 9 septembre 1868 devant des écrivains catalans, castillans et français. En ce qui concerne Roumanille les félibres ne doivent pas oublier qu’il fut au commencement de leur action. Mistral qui fut son élève prédestiné fut également son ami, son complice. Par son génie, sa gaieté, sa simplicité, sa bonté, c’est-à-dire tout ce qui constituait sa personnalité, il a contribué au salut de notre langue. Roumanille fut dignement célébré le 18 août dernier à Nyons, lieu où se retrouvèrent jadis une poignée de Provençaux, dont Roumanille, félibres avant l’heure. Le 20 octobre, à Saint-Rémy rendez-vous était donné aux félibres pour y entendre à nouveau la fameuse harangue de Mistral « Ço que voulèn ». Ce catalogue de revendications qui n’a pas pris une ride doit cependant être adapté à notre époque. Ce sera la tâche des jeunes générations. Enfin, à quelques jours de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, il convient de rappeler que les félibres ont fait leur devoir pendant ce conflit et, que par la suite, ils ont pieusement gardé le souvenir de ces heures d’épreuve et de bravoure. Une délégation s’est rendue à Vergaville les 19 et 20 août pour rendre hommage aux soldats du XVe corps. Le 11 novembre nous sommes invités à nous retrouver au Bois de Sainte-Estelle à Saint-Saturnin (Hérault), et, avec le concours de La Nacioun gardiano, à nous incliner devant le monument Als felibres morts pèr la patrìa.

Barthélémy Chalvet

La revue propose ensuite deux communications prononcées lors du colloque consacré à Roumanille, le 18 août, à Nyons. Tout d’abord celle de Vally Laget qui a présenté le plus célèbre félibre nyonsais : Barthélémy Chalvet (1806-1877). Sur le plan professionnel il fut officier de santé. Chalvet alias Lou felibre dóu Pountias n’a pas une oeuvre provençale très importante mais elle est de qualité; Il publia successivement dans la presse marseillaise, le Bulletin d’Archéologie et de Statistique de la Drôme, l’Armana Prouvençau. Ses poèmes sont d’inspiration variée. Il a écrit quelques noëls. On trouve 34 citations de Chalvet dans le Trésor du Félibrige.

La foi religieuse de Joseph Roumanille

Il revint à Mgr Michel Desplanche de nous parler de la foi du Père du Félibrige. Joseph Roumanille fils de Jean-Denis et de Pierrette Piquet naquit à Saint-Rémy de Provence, le 8 août 1818, dans une famille enracinée et croyante. Toute vie spirituelle suppose des hauts et des bas et dans sa jeunesse il traversa une crise de la foi. Dans son œuvre le sentiment religieux apparaît comme le fondement de la morale. Roumanille a laissé par écrit le récit de certains de ses pèlerinages : la Sainte-Croix du Ventoux, Saint-Maximin et la Sainte-Baume. La religion et le clergé occupent une grande place dans ses contes. Le plus célèbre est le Curé de Cucugnan. Il écrivit des noëls où s’exprime sa foi simple et familière. Il fut également polémiste et attaqua les anticléricaux notamment dans un texte dialogué : Lis entarro-chin où une femme se désole de voir son mari fréquenter les cercles de la libre-pensée. Ses obsèques se déroulèrent à l’église Saint-Agricol d’Avignon le 26 mai 1891. En cette même église, le 14 juin suivant, le père Xavier de Fourvière prononça l’éloge funèbre du primadié.

 

Hommage du capoulié à Roumanille

Au début de son propos le capoulié a rappelé le mot de Léon de Berluc Pérussis : »Tant que la Prouvènço durara, se levara lou capèu au noum de Roumaniho » i.e. Tant que la Provence durera, on lèvera son chapeau au nom de Roumanille. Celui qu’on a appelé Le Père du Félibrige mérite certainement cette éternelle reconnaissance des Provençaux. Roumanille fut en effet précurseur, initiateur et fondateur. Pour Jacques Mouttet Nyons était digne d’être le théâtre de cette célébration car  cette ville est à l’origine de notre renaissance et Mistral ne manqua pas de dire que Nyons fut le « berceau » du Félibrige.

Argumentaire pour une candidature de la Santo-Estello et des félibrées du Périgord au patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO

Cet article rédigé par Martine Boudet comporte deux volets. Dans une première partie il est rappelé les conditions générales de cette reconnaissance; la liste de tous les patrimoines déjà reconnus dans les pays d’oc;  tous ceux dont on pourrait présenter la candidature à l’avenir. Dans le second volet il est fait l’historique de la félibrée du Bournat du Périgord et il est dit qu’elle s’inscrit dans la durée car en 2019 sera célébré son centième anniversaire.

LES NOUVELLES

Agenda du capoulié

Du 18 août au 13 octobre le capoulié a effectué douze déplacements.

Le 11 novembre à Saint-Saturnin (34)

Rappel du programme : 8H 30 messe en l’église paroissiale; 10H 30 hommage aux félibres morts pour la Patrie au Rocher des deux Vierges; 12H cérémonie patriotique devant le monument aux morts municipal; 12H 20 vin d’honneur.

 

Actualités

 

Entre guerre et paix une vague d’émotion

A l’invitation du maire de Vergaville une délégation du Félibrige s’est rendue en Lorraine, le 19 août, pour inaugurer une stèle et une route à la mémoire du XVe Corps. Toutes les personnes présentes ont été gagnés par une intense émotion. Au terme de sa prise de parole le capoulié reçut les félicitations des participants militaires et civils touchés par sa sincérité. Traversant le ciel de Vergaville la Patrouille de France salua à sa manière l’événement. Deux films furent présentés dont celui de Pierre Virion, couronné cette année aux jeux floraux de Bergerac. Cette réalisation connut un grand succès si bien qu’une élue exprima le souhait que le film fût projeté dans les écoles afin que la vérité fût enfin clairement établie. Au terme des cérémonies les membres de la délégation félibréenne entonnèrent, la voie nouée, le Chant de la Coupe devant le mémorial de Bidestroff.

Langues régionales aux congrès des Régions de France

Régions de France a tenu son congrès le 27 septembre à Marseille. De nombreuses personnalités étaient présentes : hommes politiques, chargés de mission, universitaires en relation avec les langues régionales. Le Félibrige était représenté notamment par le syndic de Provence Guy Revest. Au cours des débats il fut rappelé que « la promotion des langues régionales par les Régions n’est pas dirigée contre la langue française, elle contribue même à renforcer le sentiment d’appartenance à la République ».

 

Protestation concernant l’agrégation des langues de France

Le capoulié n’a reçu aucune réponse du ministère de l’éducation Nationale à sa lettre du 15 juillet. On notera cependant qu’ont répondu aux majoraux qui les avaient saisis, le député de la Gironde Eric Pouillat  et le député de l’Ardèche Fabrice Brun.

Pour André Chamson

Le rassemblement annuel sur la tombe d’André Chamson s’est déroulé le 11 août. La majorale Peireto Berengier y lut quelques lignes écrites par la capoulié. Il fut question cette année du premier anniversaire de l’association André Chamson et de son site qui est très riche. On y trouve des textes de l’écrivain, des photos, des dossiers : http://wwwandrechamson.fr

LES MAINTENANCES

Maintenance d’Aquitaine

 

Félibrée du Bournat du Périgord à Saint-Cyprien

La 99e Félibrée du Bournat du Périgord s’est déroulée cette année à Saint-Cyprien avec toujours un grand concours de monde. Le capoulié ne manqua pas de rappeler son attachement à cet événement parfaitement dans l’esprit félibréen. La première journée s’acheva par un concert du groupe Nadau. Le dimanche après la messe en langue d’oc se déroula le traditionnel défilé des groupes. Il y eut également un hommage au bon docteur Pierre Boissel. La centième édition de la félibrée se déroulera en juillet 2019 à Périgueux.

Maintenance d’Auvergne

Depuis son ouverture le 9 juin 2018 L’Ostal del Telh, à Aurillac, accueille les félibres dans cette nouvelle maison de la culture occitane. Les salles portent le nom les noms des grandes figures de la culture cantalaise dont ceux d’Arsène Vermenouze et de Jean Fay. Ce nouvel enracinement est de très bon augure.

Maintenance de Gascogne Haut-Languedoc

La félibrée de Saint-Béat

La félibrée organisée par Evelyne Auban s’est déroulée le 11 août dans le beau village de Saint-Béat. Après la messe célébrée en gascon par le majoral Jòrdi Passerat il y eut un rassemblement devant le monument aux morts. La cérémonie fut animée par la chorale de Moulis, venue du Couserans voisin. Le majoral Jean-François Costes évoqua ensuite, devant le monument qui lui est dédié, le poète, naturaliste et archéologue Victor Cazes (1778-11868). On parla également de l’École des Pyrénées et de son fondateur Bernard Sarrieu (1875-1935), originaire de Luchon. Dans l’après-midi eut lieu une cour d’amour présidée par la reine Adeline.

Pour la statue de Frédéric Mistral à Toulouse

Le  29 septembre, à l’invitation de la Maintenance, en présence de la reine Adeline, deux conférenciers vinrent à Toulouse parler de Frédéric Mistral. Il y eut d’abord Jean-Yves Casanova, biographe du Maître de Maillane, puis le baile André Gabriel. La soirée se termina, bien sûr, en musique avec notre baile virtuose.

Maintenance de Languedoc-Roussillon

 

Echos de la Maintenance

Le majoral Gabriel Brun, syndic de la Maintenance, souligne les cinq points forts de cette rentrée :

-la création d’un cours de provençal à L’Escolo d’Argènço de Fourques;

-la réussite de la grande félibrée des escolo;

-la remise de huit pervenches à « La Sant-Gilenco » en présence de nombreuses personnalités;

-la création d’une nouvelle escolo à Massihargue : Lou Plantié de Massihargue;

-le 7 octobre, sur le mythique « plan » d’Aigues-Mortes, un hommage fut rendu, en présence du majoral Guy Chaptal, capitàni de la Nacioun Gardiano, à la famille Pouch, à l’occasion du 90e anniversaire de sa manade.

Maintenance du Limousin

Lemouzi

le 16 septembre se tint à Argentat l’assemblée générale de l’école félibréenne Lemouzi. C’est le président Paul Valière qui présenta le rapport moral. Il fut question de la succession de Robert Joudoux et de la vente d’un appartement à Tulle. La revue N° 222 de Lemouzi est en préparation. Le livre sur le compagnon et félibre Pierre Louis est désormais chez l’imprimeur. La parution du livre de contes de Noël du majoral Jean-Loup Deredempt est, quant à elle, programmée.

Los Esper d’Isla

Le 16 septembre a été célébré le 60e anniversaire de l’école  felibréenne Jean Deblois Los esper d’Isla en présence des majoraux Michel Tintou, Paul Valière, Jean-Loup Deredempt.

La cérémonie fut marquée par différentes activités : une exposition, un atelier de costumes, un buffet, une cour d’amour.

Maintenance de Provence

 

Joseph Roumanille : bicentenaire de sa naissance, hommage à Nyons

Le 18 août, à Nyons, a été célébré le 200e anniversaire de la naissance de Joseph Roumanille. La ville avait été choisie parce que c’est là que s’était constitué un premier cercle de poètes, dont Roumanille, précurseurs des félibres. Après la messe, une visite de la ville fut faite sous la conduite de M. Jean Laget. On procéda ensuite à l’inauguration d’une plaque sous le porche de l’ancien collège Roumanille devenu Espace Roumanille. Dans un beau discours le capoulié rappela les paroles de Mistral disant que Nyons était le berceau du Félibrige. Dans l’après-midi s’ouvrit un colloque consacré au Père du Félibrige. Guy et Janine Revest présentèrent d’abord une pièce de théâtre : Lis entarro-chin, bon exemple du talent et de la verve de Roumanille. Le majoral Michel Desplanches parla ensuite de la foi catholique de Roumanille. Jean-Louis Ramel évoqua son talent de conteur en disant Li perdigau.

Jacqueline Ramel s’accompagnant à la guitare chanta deux poèmes mis en musique. Vally Laget nous exposa la vie et l’oeuvre du poète Barthélémy Chalvet, enfant de Nyons. Le colloque se termina avec la conférence de Valérie Siaud.

Deux remarquables journées au pied du Ventoux

Bedouin, samedi 22 septembre

Cette journée organisée par le majoral Jean-Bernard Plantevin, la présidente Corine Nicolas et Paulin Reynard fut marquée par la renaissance de L’Escolo dóu Ventour. La manifestation avait pour but rendre hommage au félibre boulanger François Jouve, pilier de cette ancienne escolo. Dans son discours le capoulié fit l’histoire du Félibrige en constatant toutefois la modernité de Mistral qui, dans Calendal, posa les bases du régionalisme et de l’écologie. La majorale Claudette Occelli-Sadaillan évoqua l’histoire de la Cigale d’Irlande, portée naguère par François Jouve et aujourd’hui par elle-même. Clément Serguier présenta  l’édition de « La Boulo di Gàrri », recueil de contes de Jouve jamais imprimé. L’histoire de L’Escolo dóu Ventour fut racontée par Bernard Mondon et Jean-Bernard Plantevin. Dans l’après-midi la troupe Li Bouco Fino  chanta des oeuvres des félibres du Comtat pour accompagner des textes de Jouve dits par les élèves de Simon Calamel. La journée s’acheva à la  bibliothèque Inguimbertine de Carpentras  où fut inaugurée une exposition consacrée au Bloundin.

Au Rocher du Cire et à Sault le 23 septembre

A l’occasion de la restauration de la stèle consacrée à Calendal sur le belvédère face au Rocher du Cire, de nombreuses personnes se rassemblèrent dimanche 23 septembre en ce lieu dominant les gorges de la Nesque. Les maires de Monieux et de Sault étaient présents. Le capoulié dans son discours évoqua de nouveau la modernité de Mistral particulièrement explicite dans Calendal. La cérémonie fut animée par le groupe « Les Enfants d’Arausio » qui donna un spectacle dans l’après-midi à Sault.

Assemblado di jouine

Congrès de l’ALCEM – Discours d’Enzo Del Corso

Lors de ce congrès, M. Enzo Del Corso prit la parole au nom de L’Assemblado di Jouine du Félibrige.

L’orateur tout d’abord se présenta tel qu’il était, c’est-à-dire un jeune provençal sans costume folklorique car l’habit, dit-on, ne fait pas le moine . Il évalua ensuite ce que les jeunes peuvent apporter au monde contemporain : une dynamique de changement, d’évolution, simplement par leur manière d’être, de parler et de voir la culture provençale. Dès lors se pose le problème : comment toucher les  jeunes susceptibles de nous rejoindre ? Il est évident pour l’orateur que pour attirer la jeunesse il faut lui ressembler et non apparaître comme des entités d’un autre monde. De plus il faut être actif et aller vers les jeunes sans attendre un mouvement vers nous de leur part. En conclusion M. Del Corso a remercié le Félibrige pour l’aide qu’il a reçu et dit sa foi dans l’avenir.

Renaissance de L’Escolo dóu Ventour et hommage à François Jouve

Dans cet article Paulin Reynard rappelle la belle journée du 22 septembre à Bedouin et notamment l’accueil fait par le maire, M. Luc Reynard, au Centre culturel. Une cinquantaine de personnes étaient venues écouter les orateurs : le capoulié, la majorale Claudette Occelli-Sadaillan, Jean-Pierre Monier, Clément Serguier, Bernard Mondon et Jean-Bernard Plantevin. Dans l’après-midi, après un intermède musical et littéraire, Jean Bernard Plantevin anima un table ronde avec les association adhérentes à L’Escolo dóu Ventour qui, pour l’heure, se présente comme une sorte de fédération. Tous les participants se rendirent ensuite à Carpentras pour inaugurer l’exposition François Jouve à la bibliothèque Inguimbertine. Au cours de la journée Corine Nicolas, présidente de L’Escolo dóu Ventour et Simon Calamel, professeur de provençal, reçurent des mains du capoulié la Prouvençalo, insigne des félibres mainteneurs.

L’Arlésienne sous Napoléon III

Guillaume Chevalier poursuit son étude sur le costume d’Arles et présente dans ce numéro le costume du second empire. Ce costume est de toute évidence très agréable à la vue en raison du léger mouvement qu’imprime à la robe le port de la crinoline et qui rend les femmes si gracieuses.

LIBRAIRIE

 

Etudes sur la littérature occitane du Moyen-Âge

Il s’agit d’un recueil d’articles de Gérard Gouirand présenté par Gilda Caiti-Russo. Cet ouvrage est à la fois scientifique et d’une lecture agréable pour le lecteur qui n’est pas spécialiste. On y trouve des textes lyrique mais aussi narratifs qui donnent une vision claire du Moyen-Âge occitan.

Editions Lambert-Lucas – 336p – format 16 x 24. Chèque à l’ordre des Amis du CEO à envoyer à Marie-Jeanne Verny 12 rue Salles l’Evêque 34000 Montpellier

 

L’abbé poète Louis Laussin (1883-1939) La Suita de Brayat

La vie et l’oeuvre poétique de Louis Laussin originaire de Saint-Christophe-les-Gorges est présentée dans le cinquième titre de la collection Les Cahiers du Convise. Cette livraison nous révèle une oeuvre : La Suita de Brayat. Il s’agit d’une prosopopée en six poèmes où l’auteur prête à Jean-Baptiste Brayat des jugements critiques sur l’école et la vie politique de son temps.

Cahiers du Convise – 148 P.  – format 14,8 x 21 – 12,00 € + 3 € de port – Contact : Lo Covise – 23, rue Jean-Sébastien Bach 15000 Aurillac – 04 71 63 46 29 –

La crounico de Bertrand Boysset

L’ouvrage de Bertrand Boysset, bourgeois d’Arles du XIVe siècle, n’est pas seulement un livre de raison. Il nous livre une quantité d’informations sur son époque, notamment sur ce qui se passait au Palais des Papes d’Avignon au temps du grand schisme. C’est également toute la vie arlésienne, au jour le jour. Le texte est écrit en provençal mais parfois aussi en latin. Il est acompagné d’une traduction en français.

Bertrand Boysset, chronique – 202 p. – 156 x234  – 75 € + TVA et port. Commander à

Zóu ! un pau de gramatico !

Jean-Michel Turc nous présente 70 nouvelles fiches pour apprendre ou réviser les fondements de la grammaire provençale avec exercices corrigés. A mettre entre toutes les mains des débutants aux passionnnés de lengo nostro.

Editions Ellipses 176 p. – 14,5 x 21 – 12,50 €

D’aquéu Jouve !

36 – Couv d’aquéu Jouve Monier

Pour aller plus loin dans la connaissance de celui qui fut son maître, Jean-Pierre Monier a relu toute l’oeuvre du Bloundin ainsi que sa correspondance. L’auteur qui a commenté chaque écrit nous donne une belle idée de celui qui fut un homme exceptionnel. Un homme du peuple mais un homme au verbe inépuisable et d’un talent de conteur reconnu par tous.

320 p. – 21 x29,7 25 € + 5 € de port – Chez l’auteur  Jean-Pierre Monier 100 impasse des Chasselas 30900 Nîmes

CARNET DE DEUIL

La majorale Paulette Cherci-Porello

La  majorale monégasque s’est éteinte le 21 septembre à l’âge de 94 ans. C’est elle qui organisa en 1977 la Santo-Estello de Monaco. De 1974 à 1980 elle fut l’animatrice des « Colloques des langues dialectales » et lorsque fut fondée « l’Académie des langues dialectales » elle en devint la secrétaire et la trésorière. Elle contribua à l’élaboration d’un dictionnaire Français-Monégasque. Dans un recueil intitulé Mescia elle publia poèmes, contes et pièces de théâtre.

Le Sòci Jacques de Caluwé

Notre sòci wallon Jacques de Caluwé nous a quitté le premier octobre 2018, âgé de 74 ans. Il fut l’élève de Charles Rostaing e soutint un thèse sur « Le Moyen-Age littéraire occitan dans l’oeuvre de Frédéric Mistral : Utilisation éthique et esthétique. Il fut professeur à l’Université de Liège ainsi qu’à Paris IV-Sorbonne. Il venait régulièrement à Maillane et à Aix.

Raymond Baylac-Serret

36 – Couv d’aquéu Jouve Monier

Il est décédé le 20 octobre dernier. Il était l’époux de la majorale Paulette Baylac-Serret, le père de Brigitte Bascaules, vice syndic de la maintenance Gascogne-Haut Languedoc, présidente des Pastourelles de Campan et le grand-père de la reine Adeline.

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