la Revisto » : N° 291

« Lou Felibrige – la Revisto » : N° 291 – Novembre-Décembre 2015

Vous pouvez commander la revue du Félibrige : « Lou Felibrige » à : Felibrige – Parc Jourdan – 8 bis Av. J. Ferry – 13100 Aix en Provence – Prix : 5,00 euros ; Abonnez-vous pour : 1 an – 6 numéros : 26, 50 euros. Établissez un chèque à l’ordre de : Felibrige. Pour vous abonner, il n’est pas nécessaire d’être membre du Félibrige. Courriel : – Visitez notre site : www.felibrige.org

Résumé des articles dont nous rappelons qu’ils sont entièrement écrits en langue d’oc.

Editorial : Dans les bouleversements actuels le Capoulié Jacques Mouttet, nous propose de méditer sur le message mistralien, de sagesse et de vérité, rassurant, rempli d’espérance. « Ce n’est pas facile de faire avancer l’idée mistralienne à l’heure où le doute s’étend, où la négation prédomine, où le mépris commande. Mais nous avons la fierté de porter dans notre esprit le reliquaire de l’enseignement mistralien, nous devons rester humbles, observer retenue et sagesse, nous rassembler autour des vues que nous avons les uns les autres pour défendre notre bien. Gardons-nous de nous échauffer autour du débat concernant la Charte des langues régionales. Ses adversaires entonnent la sempiternelle chanson de la mise en danger de l’unité nationale et nous, nous savons que si nous ne sommes pas trompés une fois de plus, la Charte sera anihilée par le jacobinisme qui a de tout temps dirigé la France. Le Mistralisme rend plus fort, confiant, clairvoyant, paisible. Aujourd’hui, avec les soucis des malheurs du monde mais avec la flamme de la satisfaction de connaitre le secret, la sagesse et la vérité mistralienne, c’est encore plus révérencieusement que nous nous inclinons devant la tombe vénérable du Maître Frédéric Mistral. » (Maillane – 13 septembre 2015).

Voyage en Lorraine en hommage au XVème Corps.
Comme annoncé, le Félibrige, à l’occasion du centenaire de la guerre de 14-18, organisait les 1er, 2 et 3 octobre 2015 un voyage en Lorraine pour rendre hommage au XVème Corps. Voyage pour se recueillir sur les lieux où se battirent les soldats provençaux au tout début de la guerre de 1914, pour rendre hommage aux pauvres morts qui en plus d’être tombés pour la France furent calomniés honteusement, accusés d’avoir « lâché pied devant l’ennemi » et pourtant, c’est sur cette partie du front que les soldats reculèrent le moins !

Boson et Mistral.
-Partie d’Aix le 1er octobre, la délégation félibréenne menée par le Capoulié Jacques Mouttet, à Vienne eut une pensée pour Boson, élu premier roi de Provence (879). Puis ils s’arrêtèrent à Dijon, pour se recueillir dans la cathédrale où Frédéric Mistral se maria avec Marie-Louise Rivière. Ensuite ils visitèrent le musée bourguignon, une vitrine dans l’entrée rend hommage à Mistral. Les félibres allèrent ensuite à la mairie de Dijon, ils furent reçus par Mme H. Roy, conseillère municipale déléguée à la culture. Mme Roy remit une copie de l’acte de mariage de Mistral, le Capoulié lui offrit la médaille du Félibrige et un exemplaire des Iles d’or, avec des mots de remerciements pour l’accueil chaleureux.
Vers 19 h, les félibres arrivèrent à Montigny-le-Roi, village natal de Camille Flammarion, astronome et ami de Mistral qui en 1913 donna le nom de Mireille à un astéroïde.

Vergaville et Bidestroff.
-Le 2 octobre, les félibres arrivèrent au cimetière militaire de Vergaville, là il y a un petit arc de triomphe et deux ossuaires où 1200 provençaux dorment pour l’éternité. Le tambourinaire G. Gratia joua une pavane et le Capoulié dit son message « … En cette commémoration nationale de la guerre de 14-18, il est apparu comme un devoir moral, au Félibrige, de rendre hommage au XVième Corps d’armée, de venir s’incliner devant les monuments de Vergaville et de Bidestroff… aujourd’hui nous nous recueillons pieusement sur toutes les tombes de nos morts, devant les monuments, refuges sacrés de l’âme et du souvenir.» Puis le Majoral Revest dit le poème « Miejour » de Louis Abric, suivi du dépôt de gerbe par le Capoulié et le maire de Vergaville. G. Gratia fit retentir la sonnerie aux morts, après la minute de silence, la Marseillaise a été entonnée et la Coupo Santo chantée en entier par les félibres. Etaient présents : M. Beck, maire de Vergaville, M. Bazard, adjoint ; M. Mattes, maire de Val de Bride ; M. Patrick Meunier, conseiller municipal de Dieuze ; M. R. Jilquin, président de l’association « le Souvenir Français ». Le Capoulié signa le livre d’or de la nécropole. À la mairie de Vergaville, le conseil municipal accueillit avec un vin d’honneur, paroles tant du maire que du Capoulié, échange de présents, le maire M. Beck fit remarquer que c’était la première fois en cent ans, qu’un groupe constitué de provençaux venait rendre hommage à ces pauvres garçons de Provence tombés pour la patrie, tant injustement calomniés.
-L’après-midi les félibres se rendirent à Bidestroff. Là est érigé un grand monument, avec à la cime l’archange Michel, sur le socle de la croix, 48 noms des régiments du XVème Corps. En présence des habitants de l’endroit, du maire de Vergaville, de Mme L. Obeliane, adjointe de Dieuze, le maire de Bidestroff M. H. Bello, dit quelques mots, puis comme à Vergaville, le Capoulié fit une allocution. Le félibre P. Virion fit ensuite une magnifique conférence sur l’affaire désastreuse du XVème Corps, faisant remarquer l’absence totale de la moindre réhabilitation officielle, un véritable scandale de la part de l’état qui fait sans cesse son mea culpa pour certains faits malheureux de son histoire… Dès les communications achevées, le maire de Vergaville dit son sentiment devant une salle prise par l’émotion. Le Capoulié ému, exprimant sa gratitude et sa reconnaissance ajoutant que le Félibrige porte grand respect à l’histoire et à la mémoire concluant que la Provence est en communion avec la Lorraine.
-Maurice Rivière et le franco-provençal.
Le lendemain, départ vers Lyon, le Majoral Courbet fit une courte évocation du Poème du Rhône. À Saint-Maurice-l’Exil, la délégation accueillie par le maire M. P. Genty, s’achemina jusqu’au cimetière, pour déposer une plaque souvenir du passage des félibres, et une gerbe, sur le tombeau de Maurice Rivière, beau-père de Mistral. Mme M. Niggeler lut en franco-provençal un morceau de « Muereglie », traduction de Mireille en franco-provençal de Maurice Rivière. Puis une autre gerbe fut accrochée à l’une des plaques de la rue Frédéric Mistral. Le Capoulié dit : « Je veux préciser que ce geste ici à Saint-Maurice-l’Exil, a autant de valeur et de signification que notre fidèle présence devant le tombeau du maître deux fois par an. Il signifie que partout où est inscrit le nom de Frédéric Mistral, la reconnaissance s’exprime, son aura rayonne et l’universalité de sa pensée est démontrée ». Au centre culturel M. le Maire et son conseil municipal reçurent la délégation félibréenne, avec un vin d’honneur. Le Capoulié répondit : « Après avoir évoqué à Dijon, le mariage de Frédéric Mistral, … nous voici aujourd’hui à Saint-Maurice l’Exil dans la souvenir du beau-père de Mistral, Maurice Rivière. Merci, Monsieur le Maire, pour l’accueil chaleureux que vous nous réservez et pour l’attention que vous manifestez à la démarche du Félibrige, mais aussi pour l’intérêt porté au souvenir et à l’œuvre de Frédéric Mistral, à celle de Maurice Rivière et plus largement aux langues régionales… ». La clôture fut le discours de M. Belkacem Lounès, conseiller régional de Rhône-Alpes chargé des langues régionales, il fit un discours critiquant sans état d’âme, l’État qui refuse de pratiquer une politique volontariste en faveur des langues régionales. Le retour se fit à Aix, comme prévu et nous pouvons assurer que pour les félibres qui y ont participé, les souvenirs riches de ce voyage ne sont pas prêts de s’effacer.

Les félibres au front (1914-1948), par Yves Gourgaud.
Dans ses Noto de guerro et son recueil La flour au casco, Marius Jouveau, Majoral du Félibrige en 1913 et capoulié de 1922 à 1941, conta l’aventure intellectuelle et humaine que fut la création, dans les tranchées, d’une école félibréenne et de son journal L’Ecò dóu Bousquetoun. M. Jouveau et F. Pouzol ne firent que participer à une entreprise déjà active, œuvre de personnes du Velay, fondée et dirigée par A. Boudon-Lashermes (1882-1967). L’Ecò dóu Bousquetoun, journal polycopié, conçu et rédigé sur le front, en provençal, français, puis en velaien. Les 3 éditions ont paru jusqu’en janvier 1919. Ce fut un travail spectaculaire de rédaction que s’imposa le maître d’œuvre de l’Ecò, entrecoupé seulement par ses graves blessures en 1916. La grande notoriété de l’Ecò vient bien sûr de la publicité que lui fit M. Jouveau.

LO COBRETO / LA CABRETA : (suite 1920-1939), par le Majoral Noël Lafon.
-Une fois la grande guerre terminée, Lo Cobreto parut dès le 1er avril 1920. La maintenance d’Auvergne, fondée en 1914, sera organisée l’été d’après, en 1921 avec deux écoles : l’Auvergne basse (qui publiera la revue L’Alauza d’Auvèrnha, le bulletin Lo Grelet) et la Haute Auvergne qui va publier Lo Cobreto dans sa seconde série, assez intéressante. L’interruption de la publication en 1939 a été la conséquence de la déclaration de guerre. (à suivre).

Entre provençal, niçois et ligurien : le parler mentonnais, rameau de la langue d’oc par le Majoral Jean-Louis Caserio. La langue d’oc, représente à côté du catalan, de l’italien, du français, du castillan du roumain, du portugais, etc., une des grandes langues romanes. L’ensemble d’oc représente trois grands territoires dialectaux : le nord-occitan (limousin, auvergnat, provençal-alpin), le sud occitan (languedocien et provençal au sens étroit) et le gascon (à l’ouest de la Garonne). Ainsi la langue d’oc est parlée dans une trentaine de départements du sud de la France, le Val d’Aran espagnol et quelques vallées italiennes. Le mot dialecte doit être pris dans son acceptation scientifique de variétés régionales d’une langue. Il n’a pas d’écho dépréciateur ou de supériorité quelle qu’elle soit sur les autres. Le parler mentonnais désigne le parler de la ville de Menton, mais aussi celui des villages de son canton, entre Provence et Ligurie, c’est un rameau de la langue d’oc.

Jules Ronjat (1864-1925) : franco-provençal né à Vienne (Isère) fera des études secondaires et supérieures remarquables. Il découvre le provençal en lisant Calendal, il entre au Félibrige après une première rencontre avec Mistral. Président de l’École parisienne du Félibrige il aura la prudence de se détacher de Maurras ; son engagement pour la cause sera total et il aura pour le Maître une fidélité totale aussi. Il travaillera sans relâche avec Devoluy jusqu’en 1909. À partir de cette date son travail sera celui d’un des plus grands spécialistes de la linguistique d’Europe, concernant les langues romanes, scandinaves, le basque ou de l’influence de l’arabe sur le parler sicilien. Il est l’auteur de la monumentale et inégalée « Grammaire istorique des parlers provençaux modernes ». Musicien, il harmonise les partitions d’un florilège de chansons provençales. Nous lui devons une œuvre considérable. (par Jean Thomas, Université de Toulouse)

AGENDA :
-Du 29 août au 10 octobre, le Capoulié du Félibrige a honoré de sa présence 17 manifestations, et un certain nombre de Majoraux ont représenté le Félibrige lors de nombreux évènements.

ACTUALITÉS
-Lettre ouverte au Président de la République et au Gouvernement. Face à la situation dramatique dans laquelle se trouvent les langues régionales, la langue d’oc en particulier, le Félibrige interpelle le Président de la République et les membres du gouvernement ; cette lettre ouverte demande de la part de l’état une véritable politique en faveur de la langue d’oc, elle dénonce également le nouveau découpage régional qui ne prend pas du tout en compte les réalités culturelles, linguistiques, historiques des régions de France ; « …….. Le Félibrige d’aujourd’hui tient à souligner, essentiellement, en tant que mouvement mistralien, que, pour lui, le but d’une réorganisation territoriale, le but d’une régionalisation de notre pays, ne peut qu’être une renaissance régionale dans tous les domaines. » (Lire l’intégralité sur www.felibrige.org)
-Cette lettre ouverte a été remise directement à tous les préfets des régions d’oc vendredi 23 octobre.

Musée Arlaten : la bonne nouvelle. Après la lettre du Capoulié adressée à la présidente du Conseil départemental des BdR, Mme M. Vassal, présidente du Conseil départemental des BdR, a annoncé officiellement le maintien du projet de rénovation du Museon Arlaten et de son financement. Le 19 septembre à Arles, devant une salle comble, elle dit que le travail allait enfin commencer vers juin 2016, que le Conseil départemental y consacrait 22 millions d’euros et que l’ouverture du Museon était prévue pour 2018.

Atlas linguistique de Provence : En 1975 le CNRS publia le premier volume de l’ALP. Dans ces grands volumes se trouvent page après page des cartes de la Provence comportant un mot français, et les différentes façons de le dire en provençal (rhodanien, alpin, maritime, niçois…), écrits en graphie normalisée internationale. 3 volumes ont été édités par le CNRS jusqu’en 1986. « Alpes de Lumière » a repris l’édition grâce au travail de M. Bouvier et Mme Martel. Le 4ème et dernier volume devrait paraître au printemps 2016.

Décès de Jean-Pierre Belmon : survenu le 25 septembre 2015, il avait 63 ans. Grand professionnel de l’audio-visuel, il nous a montré la haute valeur de notre culture et de notre langue. Il se fit connaître par radio Vaucluse, puis à la télévision avec l’émission VAQUI sur FR 3. Écrivain, il publia plusieurs livres, écrivit de nombreux articles dans la presse, conteur c’était un plaisir de l’entendre. C’était un passeur, un homme qui transmettait ses connaissances, ou celles des autres.

Echos des maintenances

Gascogne-Haut Languedoc

Félibrée d’Arbas en Comminges : Conférences du Majoral J-C. Dugros, le 28 août dernier, sur la fin’amor et les particulatités gasconnes et hommage au Majoral L. Dejean par la maîtresse d’œuvre E. Auban.
Le 29 août, messe par le Majoral-abbé Passerat, défilé dans les rue d’Arbas, avec le Capoulié Jacques Mouttet, animation musicale par l’Edelweis Pyrénéen, vin d’honneur offert par la commune, prises de parole du maire, de la présidente de Nati, Vati toti Comengesi et du Capoulié. La journée s’est achevée par un spectacle musical.

Languedoc-Roussillon :

Gallargues : hommage à Mistral et à trois félibres : Le 11 septembre, la Maintenance et la Commune ont réalisé un bel hommage à Mistral et aux trois félibres gallarguais : Jean Grand ex-capitaine de la Nation Gardiane, Jean Bérard et Paul Vézian, poètes. L’accueil fut très chaleureux et le Capoulié reçu par des mots forts sympatiques. Etaient présents : M. le maire de Gallargues F. Cerda, Mme la sénatrice-maire de Mus, V. Lopez, les conseillers départementaux Mme C. Breschit et M. L. Rosso. Le défilé animé par le groupe Aquilou a parcouru les rues du village, entrecoupé du dévoilement de plaques commémoratives, et de discours en hommage aux personnes honorées ce jour-là.

Limousin :

Quel sera le nom de la nouvelle région administrative avec le mariage de l’Aquitaine, de Poitou-Charente et du Limousin ? Le bureau de la Maintenance réuni le 5 octobre, avec les Sociétés historiques, arquéologiques, scientifiques du Limousin, pensent qu’il serait souhaitable que la Région soit nommée naturellement : Région Aquitaine. Pourquoi ? historiquement le royaume d’Aquitaine crée en 781 par Charlemagne s’étendait de la Loire aux Pyrénées et de l’Atlantique à l’Auvergne… (par le Majoral Paul Valière).

Stage de langue d’oc à Corrèze au mois d’août 2015 : malgré la conjoncture difficile, le 11ème stage s’est déroulé les 21, 22 et 23 août, rassemblant 25 stagiaires et 3 enseignants, suivant 2 niveaux d’études pour les débutants et les confirmés. Pour la suite un enseignement par correspondance est prévu, du début octobre 2015 à fin d’avril 2016.
-Parmi les spectacles les stagiaires ont eu le plaisir de faire la connaissance du travail qui se fait à Naves, près de Tulle, autour du site gaulois de Tintinhac ; l’archéologue I. Chastagnol rappela l’histoire des fouilles depuis 1884, l’état du chantier et depuis 2004 la découverte d’importants objets.

Provence :

Présentation du livre du majoral Jean-Luc Domenge « Langue et Mémoire de la Tinée » à Saint-Etienne-de-Tinée le 7 août dernier, en présence de la plupart des personnes qui ont aidé l’auteur pour son bel ouvrage, du maire de la commune, Mme C. Fabron, de M. E. Ciotti, président du Conseil Départemental, et du syndic le Majoral Revest.
Rencontre félibréenne : 24 septembre, les félibres lyonnais de l’Escolo de la Sedo, avec leur présidente Mme B. Horiot, ont visité le Centre de Documentation Provençale de Bollène, animé par le Majoral Courbet. Après un diaporama expliquant l’organisation, la composition et l’utilité de ce centre documentaire, et la visite de l’établissement, le verre de l’amitié, réunit les membres de l’Escolo, des félibres de l’Escolo Marius André, de M. Tournillon, de la troupe de théâtre « Li Levènti de l’entr’ate » de Mme M. Goumarre, de l’Escolo di lavando de M. Fioc et des membres de Parlaren à Bouleno de Mme A. Vadon, ainsi que le Majoral Alain Costantini. Ce fut un partage chaleureux entre félibres lyonnais, félibres et amis du Félibrige de Vaucluse. L’après-midi visite de Bollène et de ses curiosités inattendues.

LIBRAIRIE
-Dans la collection Culturo Nostro, « Pèr lou centenàri de Pau Pons », au sommaire Biographie par Michel Pons, « Un Dignois en avance sur son temps, Paul Pons et les Hautes-Alpes”, « Rôle et action d’un Capoulié », etc. 96 p. prix 5 €, commander à : Félibrige, 8 bis Av. Jules Ferry, 13100 Aix-en-Provence.

« Langue et Mémoire de la Tinée » sous la direction de J-L. Domenge : un ouvrage extraordinaire, il est à la fois dictionnaire, atlas linguistique, recueil de contes, ouvrage d’etnographie, remarquablement illustré …
– Ed. Institut d’Etudes Niçoises – 6 Av. Gallin – 06100 Nice – 560 p. en 21 x 30 cm. – s’adresser également au Félibrige ou à : Maintenance de Provence : 45 € (plus port 13,50 € le livre pèse 2,6 kg)

« Per pas qu’on oublide – T. I », pèr Louis Stehlé, un alsacien venu s’établir en Cévennes, s’est passionné pour notre langue. Il a écrit contes, poèmes, récits, jusque là méconnus et retrouvés grâce à son petit-fils qui avait gardé sa mémoire et ses manucrits. 312 p. – éd. Atramenta – prix 13,90 €. commander sur www.atramenta.net.

« A quicòm pròche/A peu de choses près » de Frédéric Fijac, recueil de poèmes où les souvenirs de jeunesse se révèlent comme une sorte d’exorcisme intime conduissant à une certaine délivrance. 141 p. – 18 € – Ed. Jorn, 38 rue de la Dysse, 34150 Montpeyroux, www.editions-jorn.com

« la Flore et les Lettres provençales – promenons-nous dans les bois » : Anthologie de textes écrits par des écrivains provençaux, souvent Félibres, sur les fleurs, les arbres, les plantes. Richement illustré de tableaux de peintres provençaux réputés. Etabli par E. Desiles, J-M . Jausseran, M. Stammegna – Ed. Equinoxe – 150 p. en 17 x 24 cm. – 28 €

« Evolution de l’industrie garancière dans le Vaucluse » par Jean Dubuisson – Une industrie qui s’est installée au 18è s. dans le Comtat-Venaissin, qui s’est véritablement développée dans la première moitié du 19è s. avec une évolution remarquable dans ses techniques et son commerce. Ed. ASPPIV – 175 p. en 21 x 29,7 cm. – 20 € – Hôtel 4 de chiffre – 26 rue des teinturiers – 84000 Avignon –

« Pierres de Provence » par Jean-Marie Triat : Un ouvrage unique par son contenu, sa qualité. Toute la géologie de la Provence, ses roches, ses minéraux, sont minutiueusement expliqués à l’usage du grand public – Ed. à compte d’auteur – 350 p. en 24 x 33 cm. – 45 € + port (à demander) – Commander à J-Marie Triat – 2685 Av. Roger Triat – RD 74 – 84550 Mornas –

Félibrige

Félicitations :
– la majorale M. Durand-Gueriot a été élue à la fin du mois de juin présidente du Conseil régional des notaires de la cour d’appel d’Aix.
– le majoral Patrice Gauthier a reçu, à la fin septembre, le Grand prix littéraire de Provence.
– l’école bilingue de Cuers a reçu de l’Académie de Ventabren, le prix des jeunes 2015 pour la promotion de la langue d’oc en Provence .

à tous, le Félibrige adresse ses compliments les plus cordiaux.

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