la Revisto” : N° 280

« Lou Felibrige – la Revisto” : N° 280 – Janvier – février 2014

Vous pouvez commander la revue du Félibrige : « Lou Felibrige » à : Felibrige – Parc Jourdan – 8 bis Av. J. Ferry – 13100 Aix en Provence – Prix : 4 euros. Abonnez-vous pour : 1 an – 6 numéros : 22, 50 euros. Chèque à l’ordre de : Felibrige. Pour vous abonner, il n’est pas nécessaire d’être membre du Félibrige. Courriel : – Visitez notre site : www.felibrige.org

Le numéro de cette Revisto est accompagné du catalogue donnant le Programme connu à ce jour des manifestations célébrant le centenaire du décès de Frédéric Mistral. Y figurent quelques 350 évènements plus ou moins importants, ainsi que le programme de la Sainte-Estelle d’Aigues-mortes du 6 au 10 juin. 32 p. en 15 x 21 cm. – ce catalogue sera mis à jour au fur et à mesure sur un site spécial, voir : www.mistral2014.org, si vous nous informez nous y ajouterons les manifestations que vous organisez pour célébrer ce centenaire ; elles seront également notées sur le site des célébrations nationales du Ministère de la culture.

Résumé des articles dont nous rappelons qu’ils sont entièrement écrits en langue d’oc.

Editioral : C’est l’année du centenaire de la mort du Maître de Maillane. Le Capoulié Jacques Mouttet présente ses vœux de bonheur, de réussite et de santé aux félibres, membres et abonnés pour l’an qui vient. Son souhait est de voir se dérouler le mieux possible les douze mois dédiés au souvenir de Frédéric Mistral. Par son exemple, dans son œuvre, nous trouvons les convictions nécessaires pour aller de l’avant. Le monde a besoin de se retrouver dans l’humanisme mistralien : attachement au terroir, respect et organisation des territoires, liens sociaux et plus poétiquement : le Beau et le Vrai.
Les évènements que nous allons vivre cette nous donneront les moyens de faire connaître au monde ce que représente le message mistralien, ce qu’est la renaissance d’une langue.

Cela fait tout juste 20 ans que nous quittait le Majoral Robert Fouque. Sont donnés des vœux qu’il avait écrits en un poème dans les années 70 :
-Le temps va, le temps vient, le temps tourne, et nous nous attendons plus, avec nos rêves … …
-… Dans ce tourbillon, de temps, de gens, de vie, je voudrais vous souhaiter, de pouvoir discerner, votre vie.

Aigues-Mortes et saint Louis : Le traité de Melun, signé le 11 août 1229, avait donné à la couronne de France une part des côtes méditerranéennes entre le Grau et la Camargue. Louis IX, qui avait l’idée d’une croisade, décida en 1244 la création d’un port au lieu dit aujourd’hui : Aigues-Mortes, ouverture sur la Méditerranée. Cette œuvre sur un carré de 500 m de côté demanda 4 ans de travail acharné.
-Après la première croisade de 1248, le roi Louis prit à nouveau la mer en 1269 pour une nouvelle croisade dont il ne revint pas. En 1297, le pape proclama la sainteté de celui qui demeure le fondateur d’Aigues-Mortes.
-Par Paul Amargier membre associé du Félibrige.

La « Nation provençale » dans les écrits d’Alphonse Daudet et Frédéric Mistral : article en français, par Francesca Celi : « Il est intéressant d’étudier comment les auteurs provençaux traduisent cet esprit de nation dans leurs écrits respectifs. Cet ensemble de peuples représentés dans leurs romans n’est pas en effet organisé en cités : l’ethnos s’oppose ici à la polis.
-Pour cela il faut retracer le cheminement idéologique de Frédéric Mistral et Alphonse Daudet tel qu’il apparaît à partir de leurs œuvres et de leurs correspondances …
-Amitié de longue date que celle entre Alphonse Daudet et Frédéric Mistral dont la correspondance intime témoigne de trente-sept années d’échanges épistolaires entre deux hommes qui à travers leurs œuvres devinrent chantres de la nation provençale. Dans de très nombreuses lettres ils partagent leurs avis au sujet de telle ou telle querelle littéraire ou politique.
-Francesca Celi aborde :
– la nationalité provençale «la petite patrie est-elle, pays, canton, département, province ?
– l’identité ethnique et les personnages particuliers comme Tartarin,
– le folklore et la coutume, témoignage de l’existence ethnique,
– l’État, la race et la nation, d’un ancien peuple fier et libre.
Avec ce bref aperçu de la conception mistralienne et daudienne de l’esprit de « nation provençale », Francesca Celi conclut que le terroir est le nid : c’est le berceau. Un berceau de la race qui préserve les valeurs de la petite patrie comme l’explique Auguste Marin, dans son discours prononcé à Aix, « Puisque ce qui a été dit et fait est tenu par nous pour bien dit et bien fait ; et que, pour l’honneur de nos ancêtres, nous devons faire respecter leur pacte ; les derniers représentants d’une nationalité, les félibres de Provence, mainteneurs de sa langue, de son histoire et de ses traditions, viennent solennellement lever la main et crier : ‘vive la France !’
-Mais si nous crions vive la France en langue provençale, c’est pour bien indiquer que nous ne voulons pas renier la petite patrie, car nous l’avons connue, enfants, avant la grande. Notre amour pour le sol natal est un gage de fidélité … … Et tes félibres ne protesteraient pas, ô Provence bien-aimée ? Ils combattront et feront enfin triompher l’idée honnête qui rendra au peuple de France la liberté dans ses communes et la foi en la patrie. La mère patrie … ne peut avoir que des fils indépendants, se tenant par la main, comme dans les familles unies. »

La toponymie Gasconne, par Évelyne Auban, vice syndic du Comminges : elle correspond à la Gascogne linguistique, telle quelle est étudiée avec précision dans l’Atlas linguistique ethnographique de la Gascogne, livre de Bénédicte et Jean-Jacques Fenié, « Toponymie gasconne » aux éditions Sud Ouest. Elle en donne les particularités, de nombreux exemples qui en montre une certaine originalité dans l’espace d’oc.

Mistral pour apprendre le français (5e), par le félibre P. Martial : Dans ce nouvel article il nous montre que quelques éditeurs de manuels scolaires se sont intéressés à Frédéric Mistral étudiant et à son passage du baccalauréat ; on trouve aussi dans différents manuels scolaires : « le portrait du Père de Mistral », les « notaires de Maillane ». Il cite aussi un passage à propos de la poésie : « Tandis que les parnassiens élaboraient leurs vers dans l’atmosphère studieuse de Paris, la poésie provinciale, fille des troubadours, renaissait au soleil du Midi. Le Félibrige fut fondé en 1854 et illustré par Fréderic Mistral, l’auteur universellement célèbre de Mireille de Calendal, des Iles d’or,…

Frédéric Mistral, la dévolution successorale du droit moral : En 1978 le docteur en droit Claude Julian donnait tous les détails concernant les droits de reproduction des œuvres de Frédéric Mistral : il en découle que le Félibrige et le Museon arlaten sont à même de faire respecter juridiquement le droit moral, le respect de l’œuvre littéraire.

AGENDA :
Du 18 octobre au 17 décembre 2013, le Capoulié du Félibrige a honoré de sa présence 13 manifestations, et un certain nombre de majoraux ont représenté le Félibrige lors de nombreux évènements.

ACTUALITÉS

Ministère de la Culture. Suite à la demande du Félibrige le Député Daniel Boisserie, maire de Saint-Yrieix la Perche est intervenu auprès de la ministre de la Culture. Le 22 novembre dernier, la Directrice du cabinet fait entre autres la réponse suivante « … le gouvernement décidera à la fin de l’année, des mesures qui lui paraîtront opportunes de prendre pour agrandir les espaces d’expression des langues de France dans le pays ».

Ministère de l’Éducation nationale : Au début de l’année, le Capoulié avait écrit à M. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale concernant la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Enfin … le 3 décembre, il a reçu une réponse mentionnant qu’entre 2010 et 1012, le nombre d’écoliers intéressés par les langues et les cultures régionales a augmenté de plus de 24%. Il précise que la loi du 8 juillet 2013 :
– Introduit des dispositifs destinés à promouvoir la transmission des langues et cultures régionales …
– Si des écoles ne proposent pas un enseignement de la langue régionale, sous résertve de places disponibles, les élèves peuvent être inscrits dans une école voisine dispensant cet enseignement.
– Possibilité pour les enseignants de recourir aux langues régionales dans leur enseignement pour l’ensemble des apprentissages, tout en garantissant le caractère ponctuel de cette utilisation
– Importance des cultures régionales, pour favoriser la transmission des connaissances
-Serions-nous sur le bon chemin ?

Assemblée nationale, groupes d’études, langues régionales : notre ami le député de Haute-Vienne Daniel Boisserie, nous informe que le député du Morbihan Paul Molac co-président du « Groupe d’étude langues régionales » lui a transmis le compte-rendu de l’audition de Mme Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication du 9 octobre 2013. Ce document nous apprend que le gouvernement considère désormais la pluralité des langues régionales comme une richesse, qu’il en va de la crédibilité de la France au niveau international, principalement au nom de l’égalité, qu’il faut œuvrer à la sauvegarde de toutes les langues de France. « Le rapport préconise essentiellement de clarifier le droit existant pour libérer les pratiques … Cela prendra la forme d’un Code des langues de France. Le rapport préconise également un acte juridique fort, en adoptant une loi, condition d’exercice d’un droit positif »

Echos des maintenances

Aquitaine :

Le 30 novembre, le prix Paul Froment a été décerné à la jeune poétesse Maëlle Dupon, pour son livre de poèmes et de prose « La color lenta de la pluèja ». Un prix spécial est allé à Christian Rapin pour son dictionnaire français/occitan en 7 volumes et pour l’ensemble de son œuvre. La manifestation s’est achevée avec une pièce de théâtre de Marcel Esquieu « La Patacada ».

Comme chaque année l’amicale des « Rotinièrs » organise avec l’aide de « Las Belutas » une journée musicale où de nombreux musiciens se retrouvent pour jouer ensemble les compositions de Marcel Piaud. Ce musicien a été honoré pendant la félibrée de 2013 à Bergerac. Plus de 50 musiciens sont venus avec vielles, accordéons diatoniques et cabrettes principalement, mais aussi flûtes, violons et cornemuse électronique.

Les pierres de Limon, par le majoral Noël Lafon : Entre Dienne et Cheylade, elles offrent au promeneur un paysage très énigmatique. Ces pierres dressées, dateraient de 3 à 4000 ans av. J-C. elles ont perdu toute signification ésotérique ; c’est un lieu de randonnée qui sert de point remarquable, à travers les plaines d’estive. L’Église catholique a voulu christianiser ces monuments païens en érigeant des croix dont il ne reste que les socles, sur des pierres. Mais un animisme demeure et des légendes aux origines incertaines y sont attachées.

Languedoc-Roussillon :

Hommage à Frédéric Mistral : les 6 et 7 septembre, organisé par la Direction des Affaires sociales d’Aigues-Mortes en collaboration avec le président du Cercle de Langue d’O,
– projection du film « Mireille » réalisé en 1933 par René Gaveau et Ernest Servaës,
– conférence sur la coiffe et l’habillage d’une Arlésienne,
– inauguration d’une plaque, bilingue, avenue F. Mistral.

Remise de la cigale d’argent de Mèstre d’obro le 9 novembre à Serge Barre, vice-syndic de la Maintenance de Langudoc-Roussillon.

Un girafon est né … dans la réserve de Sigean, et pour trouver un nom commençant par la consonne M, les gents de la réserve organisèrent un concours ; c’est Mistral qui a été retenu !

Le cercle de langue d’o à pied d’œuvre dans les écoles primaires d’Aigues-Mortes : l’association vient d’ouvrir un atelier de cuisine en langue notre, au centre aéré. Dès la rentrée au début de 2014. Les membres du Cercle enseigneront la belle histoire de notre langue aux enfants des CP, CE et CM dans les écoles primaires de la cité médiévale. 19 classes et 450 écoliers seront touchés.

Un café provençal dans le département du Var : Jean Pilet, président de l’école félibréenne de La Verdière (83), est venu suivre le déroulement de la soirée, afin d’améliorer son propre Café provençal.
Pour info : Le Café provençal du Cercle de Langue d’oc du canton d’Aigues-Mortes se tient à la Maison du peuple de Saint-Laurent d’Aigouze, le premier mardi de chaque mois, à 18h. Contact : Gabriel Brun : 06 24 71 33 41 –

Limousin :

L’Escòla ’Chabatz d’Entrar organise chaque année un stage de langue, le dernier s’est tenu les 22-24 août à Corrèze. Une trentaine de stagiaires ont appris le limousin ou se sont perfectionnés, ils ont profité du savoir de nos amis corréziens, sous la présidence du Majoral Paul Raynal.

La veillée d’Essa : la dernière édition remonte à mars 2008. Les félibres aidés par quelques bénévoles ont voulu faire découvrir et revivre les veillées d’autrefois, où chacun employait son savoir-faire à la fabrication d’ustensiles, la confection de vêtements, pendant que d’autres jouaient à la belote ou égrenaient les fèves, etc. On a dégusté pâté, tourte, crêpes et aussi le vin de Bacco.

« Notre héritage » est un spectacle (donné le 9 novembre 2013) composé de théâtre, danses, chants, présenté en 5 tableaux pour montrer l’histoire du folklore, la transmission du savoir-faire et du savoir-vivre de la terre limousine. Inspirée de la pièce « La vinha dau Fermin », de J-L. Deredempt, la jeune troupe a fort bien interprété cette fresque socio-culturelle, drôle et humoristique.

Provence :

Colloque « Quel avenir pour la langue d’oc en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?» : Le 30 novembre au Farot à Marseille s’est déroulé ce grand colloque, organisé par la coordination Anen O en Prouvènço (Félibrige maintenance de Provence, IEO-Provence, sections provençales de la FELCO, AELOC et APLR, fédération provençale des Calandreta). Les responsables de ces grandes associations étaient présents. Les interventions se sont succédé 4 h durant : juristes, élus, universitaires, économistes, chacun apportant son point de vue, son expérience, ses idées, ses réalisations, sur la situation et l’avenir de notre langue.
-Un bel après-midi qui va donner de l’énergie et de l’enthousiasme à tous ceux qui, dans une belle unité, ont l’envie et la volonté de maintenir, promouvoir et transmettre le provençal.

Pierre Millet : A Bollène le 21 septembre fut consacré au centenaire de la naissance du Majoral poète Pierre Millet. Il a ensuite été honoré par l’Escolo dóu Cièri d’Orange, le 2 novembre, les membres de l’école ont dévoilé une plaque sur son tombeau, en présence de son fils Jean Millet. Enfin le 29 novembre à Bollène, une place fut baptisée du nom de Pierre Millet. Ainsi sera conservé le souvenir d’un grand poète de Provence.

Fernand Mouttet : Vence était en fête le 1er décembre, La Brissaudo commémorait le centenaire de la naissance du poète Fernand Moutet, en faisant revivre tout le talent de l’artiste à travers son œuvre diverse : poèmes, chansons, musique, dessins réalisés de sa main.

Récompenses : Le 29e festival de théâtre de Fuveau, présidé par la Majorale Claudette Occelli, a récompensé :
– le félibre C. Morel du Thor, pour sa pièce écrite avec M-Jeanne Gérin « Sus lou banc di madur », ils ont reçu La Fuvello c’est-à-dire le Premier prix, ainsi que le Prix des auteurs,
– La Chourmo dis afouga de Pernes ; le Cercle provençal du Pays d’Apt, présidé par le félibre Pierre Pessemesse ; les enfants de la troupe Li levènti (afiliée au Félibrige) de Lagarde-Paréol ont été aussi récompensés.

Hommage à un flouregian : rappel du parcours félibréen de Jean-Pierre Sichère, poitevin d’origine, passionné par notre langue, qui a su avec talent la transmettre et qui nous a laissé ses poèmes mettant en exergue un amoureux de la vie.

FELIBRIGE

Échos de la réunion des Syndics : comme c’est l’usage depuis 2007, les Syndics accompagnés de leur secrétaire se sont rassemblés autour du Capoulié, du Secrétaire général et du Trésorier, le 26 octobre à Olemps. La réunion a permis au Capoulié d’attiser l’énergie, de réaffirmer aux Syndics que la force du Félibrige se trouve dans ses maintenances, que les nouvelles maintenances permettent de mieux coller à la réalité des Régions et de prendre, auprès des collectivités la place qui leur revient. Ce fut un moment riche d’échanges, de réactions, de discussions et de projets.

Échos du Consistoire : Le Consistoire du Félibrige s’est réuni le 23 novembre à Nîmes. Les propos d’introduction du Capoulié portaient sur la nécessité et les moyens de prolonger l’enseignement des prédécesseurs, sur la transmission des idées humanistes véhiculées par le Félibrige depuis presque 160 ans. Les Majoraux se sont penchés sur le rapport écrit par le Comité consultatif pour la promotion des langues régionales, la réactivation de la Coordination Anen O, le centenaire de la mort de Frédéric Mistral, le 139e congrès des Sociétés historiques et scientifiques qui se tiendra à Nîmes en mai 2014, le centenaire de la Grande Guerre.
-Les majoraux présents, se sont exprimés sur une proposition qui devrait conduire à un évènement prévu pour 2015.
Le Trésorier a présenté le budget prévisionnel pour 2014. Le Capoulié a donné les grandes lignes de la Sainte-Estelle qui se tiendra du 6 ou 10 juin 2014 à Aigues-Mortes.

Présidence : le 14 décembre 2013, le félibre Henri Alcon a été élu président de l’École du Vidourle de Lunel. Avec ses félicitations, le Félibrige l’assure de son soutien et de ses encouragements.

Distinctions :
Le Grand lauréat des Jeux septénaires du Félibrige Jean-Luc Gag, a reçu les Palmes académiques le 5 décembre à Nice.
-Le Secrétaire général du Félibrige, le Majoral André Gabriel a reçu le 15 décembre à Monteux, le prix Nicolas Saboly.
Compliments du Félibrige à tous les deux.

Pensées :
Vœux de rétablissement à la Majorale Paulette Baylac-Serret, malade.
Pensées émues également envers l’ancien curé de Sceaux, Georges Vandenbeusch, bien connu des habitués de la félibrée de Sceaux, enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre 2013 au Cameroun (aujourd’hui heureusement libéré).

Décès :
Le 6 décembre de la félibresse Mme J. Tintou, épouse du Majoral Michel Tintou, assesseur de la maintenance du Limousin. Nous assurons le Majoral Tintou de toute notre sympathie.
-Le 30 octobre de Serge Arneodo, chercheur, ethnographe, enseignant, poète, Lauréat des Jeux floraux septénaires en 1997 avec « La danse des saisons ». Le Félibrige gardera le souvenir du patriote convaincu, engagé, dévoué et pilier de la fraternité entre les deux côtés des Alpes.

LIBRAIRIE
Armana prouvençau pour 2014 : beau comme un sou neuf, plein comme un œuf et pour faire honneur à Mistral, la couverture montre le poète à sa table de travail ; à l’habitude on y trouve comte-rendu de la Santo-Estello, discours du Capoulié, contes, poèmes, récits et même recettes de cuisine.
-Ed. Maintenance de Provence, prix 15 € port inclus.
-Payer à la Mainteneace et commander à Alain Guiony – 53 av. Mirabeau – 13530 Trets – 04 42 61 43 48 ou à : Brigitte Dempton, appart. 53 – 5 allées de Provence – 04100 Manosque – 06 62 25 46 73.

« La fabuleuse aventure du Pescalune en pays camarguais », destiné aux enfanrts, livre pédagogique, ludique, plaisant et bien présenté.
-50 p. en 16 x 24 cm – 10 € + port 2,55 € – commander et payer au Félibrige : 8 bis avenue Jules Ferry – 13100 Aix en Provence.

« Petit valèian illustré par ses locutions » par B. Cugnet : 8700 mots et 1600 locutions en langue d’oc de la vallée de l’Ubaye. Beau travail lexicographique, édition limitée.
-Commander et payer à l’auteur – 4 rue du Mal Lefèbre – 34170 Castelnau-le-Lez.

« Los bilhets del repotegaire de Paul Gayraud » présenté par le Majoral Zéphir Bosc. Ecrits des années 1944-1945 parus dans l’hebdomadaire Mouvement de Libération Nationale. Paul Gayraud avait pris le maquis en 1942. Dans la Résistance il écrivit ces billets. Cette publication rappelle des épisodes de la guerre, parle d’histoire, c’est un festival de langue et de bien-dire.
-Ed. Lo Grelh roergàs. 150 p. en 15 x 21 cm. 15 €. Commander à Zéphir Bosc – le Bosc nalt – 12140 Espeyrac

« Les langues de France et la ratification de la charte européenne », colloque de Strasbourg (31 mars & 1er juin 2013). Universitaires, juristes, responsables d’associations de défense des langues, élus, donnent idées et points de vue sur les problèmes et l’avenir des langues régionales. Ed. ICA, sous la direction de Pierre Klein
– 260 p. en 14,5 x 21 cm – 19,5 € port compris, commander à : Centre culturel alsacien – 5 bd de la Victoire – 67000 Strasbourg.

« Les œuvres nissardes de Louis Andrioli (1766-1838) » R. Gasiglia fait découvrir un auteur presque inconnu dont les textes respirent l’amour de son pays natal et qui participa ainsi à la seconde renaissance des lettres d’O.
-Sur papier fort ivoire – 500 p. en 24 x 16,5 cm. avec 80 reproductions en couleurs. 35€ – commander à l’éditeur : Académie niçoise, Villa mauresque – 30 Av. André Theuriet, 06100 Nice.

« Le midi, les Midis dans la IIIe République – (1870-1940) » par un collectif : d’une communication à l’autre sont analysées les tendances régionalistes véritables, les revendications plus ou moins générales d’une identité propre, les études sur le / les midis dont le monde se moque facilement, l’affaire tragique du XVe Corps en 1914 ; c’est un livre remarquable. Actes du colloque de Nérac – 2011
– Ed. d’Albret – 330 p. en 15 x 24 cm – 25 € port compris. Commander à : Amis du vieux Nérac – ch. des Aiguillons – 47230 Lavardac – tel. 06 87 28 83 33.

La revue tchèque « PLAV » vient de consacrer tout un numéro à la littérature d’oc. Nous trouvons des textes traduits en tchèque de : R. Vidal, P. Goudouli, Jasmin, Mistral, Aubanel, Roumanille, Gelu, M. Rouquette, B. Manciet, J. Boudou, B. Lesfargues …

« Sèt sesi pèr l’ivèr » de René Char, traduit en provençal par C. Lapeyre, en catalan par Roland Bergès. Char en français usait inconsciemment d’un vocabulaire et d’expressions provençales, Lapeyre a traduit en provençal des poèmes qui lui furent dédiés.
-Ed. L’aucèu libre – 18 rue des archives – 75004 Paris – 50 p. en 14 x 14 cm. Illustré des dessins de C. Lapeyre. – 12 € port compris, commander à l’éditeur.

« Retorns » par René Toscano : Retour incertain sur notre vieille terre d’une expédition interplanétaire, autres retours, comme ceux que vous pouvez faire quand vous changez d’univers, ou de façon de vivre
-… Ed. Auba novèla – 20 contes – 70 p. en 14 x 21 cm – 12,50 € port inclus. Chez l’éditeur – 147 quartier La Roguière – 83141 Le Val.

« Païs – portraits et paysages de Provence » par Daniel Daumas. Une soixantaine de récits, pétris de poésie, de saveurs et odeurs d’antan ; épisodes historiques, souvenirs de jeunesse, notes biographiques, souvenirs personnels … tout raconte le Pays. Ed. Soleus pacans
– 120 p. en 19 x 23 cm – 25 € port compris – Commander chez l’éditeur – BP 7 – 04360 Moustiers.

« Alfred Bonnefoy-Debaïs – félibre de Sederon » Biographie et collecte d’écrits d’un Félibre peu connu. présenté par J-C. Rixte avec l’aide de son épouse Marie-Christine qui a assuré la traduction en français des écrits de Bonnefoy. Ecriture fraîche et sincère qui conte la vie quotidienne, son enfance et sa jeunesse à Séderon, description détaillée de la société de l’arrière-pays provençal avant la guerre de 14.
– Publié par l’Essaillon – 230 p. en 15 x 21 cm – 16 € port compris ; commander à : Association L’Essaillon – Mairie – 23560 Séderon.

« De la Révolution à nos jours : scènes d’oc en Drôme provençale » : 3 pièces de théâtre : « E la nuech venguèt luts » de R. Pasturel, « Comédie de Mme de Bouqui » écrite vers 1795 et « La mòrt de Polita » écrite en 1803 par B. Jourdan. A lire et … à jouer ! Ed. Daufinat-Provença, Tèrra d’òc et Association pour le patrimoine venterolais
– 210 p. en 12 x 18 cm. – 15€ port compris – commander à l’éditeur, 1 av. Saint-Martin – 26200 Montélimar.

« Le Luberon – encyclopédie d’une montagne provençale » par un collectif d’auteurs sous la direction du félibre Marc Dumas. L’ouvrage traite de : géologie, paléontologie, climat, flore, faune, paysages, écologie, Histoire du pays de la préhistoire à la dernière guerre. Ed. Alpes de lumière – 350 p. en 21 x 21 cm, très nombreuses illustrations
– 52 € port compris, 45€ en librairie. – BP 58 – 04301 Forcalquier cedex – 04 92 75 22 01.

« Pèr la glòri di miéu » par Gérard Jean, traduction en provençal de « Mes radieux printemps » où l’auteur conte ses souvenirs d’enfance, sur sa famille du début du XXème siècle à la libération. Ed. à compte d’auteur – 170 p. en 14 x 20 cm – 23 € port compris – commander à l’auteur : 26 rue Benoit Malon – 34400 Lunel.

Héraldique en langue d’oc : dictionnaire d’héraldique en version numérisée sous PDF, s’adresser à et sur le site : eraldica-occitana.over-blog.com.

« Belles mélodies pour le tambourin », transcription et adaptation de Alain Bravay : 28 mélodies pour renouveler le répertoire
– 40 p. en 21 x 29,7 cm – 18 € port compris – commander et payer à : A. Bravay, chemin du grès – 84830 Sérignan du Comtat – www. Alain-bravay.fr

« Joseph Pougnet – prêtre architecte (1829-1892) » Il a laissé une quantité d’œuvres en Provence, mais aussi dans l’Allier, en Algérie, en Tunisie, en Israël. Ecrit par 4 historiens et universitaires, sous la direction du professeur Régis Bertrand.
-Ed. La Thune – 180 p. en 16 x 24 cm, très nombreuses photos – 18€. Commander à l’éditeur : 340 rue Thubaneau – 13001 Marseille.

DISQUERIE

« Cansoun d’aqui » – J.-Louis Ramel, spécialiste des contes traditionnels, son épouse Jacqueline et quelques amis ont enregistré un CD de 13 chansons, venues de Mistral, Charloun, d’Arbaud, Robert Lafont ou Luis Llach. – 55 mn
– 15 € port compris + 1 € pour le livret des textes – chèque à Culture et langue d’oc, 111 route d’Entrechaux – 84110 Faucon – tel. 04 90 46 48 61 –

Nous sommes en 2014 ! n’attendez pas pour payer votre cotisation, abonnement (21€) ou votre abonnement seul (22,50 €) et puis vous pourriez faire abonner vos amis, associations et médiathèques. Au plus nous serons, au plus nous ferons !
– Chèque à l’ordre de Felibrige, adresser à : Félibrige – Parc Jourdan – 8bis Av. J. Ferry – 13100 Aix-en-Provence.

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