la Revisto : N° 277

Lou Felibrige – la Revisto : N° 277 – juillet-août 2013

Vous pouvez commander la revue du Félibrige : « Lou Felibrige » à : Felibrige – Parc Jourdan – 8 bis Av. J. Ferry – 13100 Aix en Provence – Prix : 4 euros ; Abonnez-vous pour : 1 an – 6 numéros : 22, 50 euros. Établissez un chèque à l’ordre de : Felibrige. Pour vous abonner, il n’est pas nécessaire d’être membre du Félibrige. Courriel : – Visitez notre site : www.felibrige.org

Résumé des articles dont nous rappelons qu’ils sont entièrement écrits en langue d’oc.

Selon l’usage, nous publierons le compte-rendu de la Sainte-Estelle dans le prochain numéro.

Editioral : M. Jacques Mouttet, Capoulié du Félibrige, présente son rapport moral : … Notre mouvement malgré les difficultés tient tête en toute indépendance. Je suis bien conscient que dans certains domaines les victoires ne sont pas pour demain. (…) Convaincu dans l’engagement de servir, notre ambition s’entend collective, déterminée, notre ambition profonde est de vivre un Félibrige encore plus puissant, en marche et fort. (…) L’an prochain sera le centième anniversaire de la disparition du Maître, ce sera l’occasion d’organiser quelque chose de marquant dans tous les cantons et recoins de nos Maintenances, qu’il y ait ou non des félibres, car la grandeur de Mistral ne nous appartient pas, mais appartient à l’humanité. (…) L’an prochain, pour la France ce sera une année d’élection municipale, mais nous félibres nous savons que ce sera une année d’élection du Capoulié et vous aurez l’occasion de me juger. Pour l’heure, je consacre tous les jours de ma vie au bien-être du Félibrige, il ne m’échappe pas que je peux compter sur votre fidélité, sur votre aide et par-dessus tout sur votre amitié. »

Marguerite Priolo, sixième reine du Félibrige : le félibre Gérard Baudin nous donne une petite biographie de celle qui devint reine du Félibrige, il y a 100 ans lors de la Ste-Estelle d’Aix en Provence. Née en 1890 à Brives, ses parents étaient des militants du mouvement félibréen en Limousin. Elle suit naturellement leurs traces. En 1913 à Aix, c’est le poète Bruno Durand, lauréat des grands jeux floraux septenaires, qui la choisit comme reine. Elle est conteuse, et oratrice de qualité. Elle participe volontiers à de nombreuses manifestations félibréennes. Pendant la guerre de 1914-18 elle s’engage dans la croix-rouge au service des blessés. Elle a publié deux recueils de contes limousins, elle est nommé Maitre en gai-savoir. Elle se marie en 1917 avec le peintre et graveur Guillaume Gaillot. Elle cède sa “royauté” en 1920 à Mlle Marie Vinas. elle continue a participer aux activités félibréennes. Elle décède en 1955, à tout juste 65 ans.

Le pourquoi du blason Limousin : son histoire par le Majoral Michel Tintou. Il s’élève contre le fait qu’on attribue au Limousin quelquefois le blason comportant l’hermine bretonne. Les premiers vicomtes de Limoges portaient dans leurs armoiries “d’or à trois lions d’azur lempassés et armés de vermeil”. suite à l’alliance avec la maison de Turenne, le blason est “parti” Limoges / Turenne, ce sont les armoiries qu’il faut retenir et attribuer au Limousin, armoiries plus anciennes et attachées au terroir limousin. L’alliance de la famille des vicomtes de Limoges avec les Penthièvre de Bretagne, qui ne sont donc pas du pays, ne donne aucune raison valable pour attribuer l’hermine au Limousin.

C’était les Daudet : Paul Amargier, membre associé du Félibrige nous présente “C’était les Daudet” de Stéphane Giocanti aux Ed. Flammarion. Histoire d’une famille entre 1840 et 1940. Les divers personnages de la “tribu” y sont examinés, personnalités fortes et marquantes. Ceci rejoint les souvenirs de l’auteur de l’article qui a eu l’abbé Daudet comme profeseur de chimie à Nimes au Lycée Daudet.

Jean-Claude Foret poète : le Majoral Fourié nous presente J-Cl. Foret, professeur de langue et littérature d’oc à Montpellier, surtout connu par ses romans. Il publie aujourd’hui un recueil de poèmes. J. Fourié nous dit :”c’est un poète de l’essentiel, c’est-à-dire des choses visibles, riches, fortes et des émotions du cœur mais aussi des tentations de l’imaginaire.” Sa poésie qui puise dans la mythologie du terroir, est aussi un cri de douleur qui appelle à sauver notre langue d’Oc et à rêver sur sa renaissance.

Un centenaire – Pierre Millet : en 1913 naissait à Bollène Pierre Millet. Il a été professeur de lettres classiques à Orange pendant plus de 25 ans. Conduit à la poésie par le poète d’expression française Paul Manivet, c’est surtout Sully-André Peyre qui le mène à la poésie en provençal. Il a aussi participé à l’aventure du théâtre provençal avec Paul Marquion et le Bastardèu. Bollène en particulier célèbrera cette année sa mémoire et son livre de souvenirs, resté manuscrit jusqu’à ce jour, sera sans doute publié.

Mistral pour apprendre le français : le Maître d’œuvre Pierre Martial nous rappelle comment dans les livres scolaires de lecture d’autrefois, on trouvait des extraits d’écrits de Frédéric Mistral, entre autres celui des “Flour de glaujo”, les fleurs des iris d’eau, passage très célèbre de ses souvenirs. Aujourd’hui encore certains livre de lecture propose cet épisode.

La Capoulière à 50 ans : prestigieuse école félibréenne de Martigues, elle est avant tout un groupe d’art et tradition populaire. Dès 1930 un groupe de danse traditionnelle existait à Martigues. En 1963 Mme et M. Lucien Durand (devenu depuis Majoral) fondent la Capouliero. Très rapidement ils en font un groupe remarquable qui élève les danses traditionnelles au plus haut de la pratique artistique traditionnelle. Rendez-vous avec La Capoulière à Martigues le 22 juillet pour l’ouverture du festival international de folklore, puis le 28 septembre pour fêter officiellement les 50 ans du groupe.

AGENDA :

Du 25 avril au 14 juin 2013, le Capoulié du Félibrige a honoré de sa présence 10 manifestations, et un certain nombre de majoraux ont représenté le Félibrige lors de nombreux évènements.

ACTUALITÉS

Le Félibrige sera évidemment présent à Rodez du 23 au 27 juillet 2013 pour l’Estivada.

L’enseignement des langues régionales : la loi de refondation de l’école après bien des déboires, grâce aux action conjuguées des associations de défense des langues régionales (Félibrige compris) a finalement été enrichie d’un texte proposé par les sénateurs. Le 5 juin dernier a été adopté l’article 27 bis de cette loi. Il impose de favoriser l’apprentissage des langues régionales dans l’enseignement public et d’informer les familles sur les possibilités qu’ont les enfants d’apprendre celles-ci.

Les langues régionales à l’UNESCO : les majoraux Courbet et Giely représentaient le Capoulié à la manifestation du 15 mai devant le siège de l’UNESCO à Paris. Une centaine de manifestants ont demandé l’asile culturel à cet organisme international. Une délégation a été reçue dans l’UNESCO où pendant près d’une heure ont été exposés différents griefs à l’encontre de l’etat français qui refuse toujours des droits et des moyens en faveur des langues régionales de France. L’UNESCO devrait adresser des recommandations au gouvernement français.

À Sceaux : grande fête félibréenne les 8 et 9 juin avec le concours des Amis de la langue d’oc et le soutient de la Mairie. On y a célébré en particulier le 800è anniversaire la bataille de Muret. La Reine Angélique a rappelé “ce que nous voulons” puis le Capoulié J. Mouttet a rappelé les derniers triomphes de F. Mistral en 1913, à Aix en particulier. L’après-midi le groupe Nice la belle a enthousiasmé les spectateurs avec un remarquable spectacle de danses traditionnelles.

Concours littéraire de l’Eissame de Salon – 2013 : il est ouvert jusqu’au 19 octobre. Règlement complet auprès de : – tel. 04 90 56 36 30

« Mistral, tout ou rien » : créée en 2004 pour le centenaire du Prix Nobel de Mistral, cette pièce de théâtre sera reprise en 2014 pour célébrer le centenaire du décès de Mistral. Un remarquable spectacle très fidèle au personnage et à ses textes, il permet à un très large public de découvrir ou redécouvrir Mistral. Dès à présent prendre contact avec : – tél. 04 67 58 30 19

Célébrations et concerts :

Mistral 13 : Aix en Provence célèbre les 26 et 27 juillet 2013, le Centenaire de la Sainte-Estelle d’Aix, la dernière à laquelle ait participé Frederi Mistral ainsi que le 150e anniversaire de la fondation de l’Association des Félibres d’Aix. On rappelle ici le triomphe extraordinaire de Mistral en 1913 lorsque les étudiants de la faculté détellent les chevaux de sa calèche pour eux-même tirer la voiture du Maître. Bref récit des ces mémorables journées et programme complet des fêtes de cette année. –

Nadau en concert : le groupe Nadau donnera son concert étonnant et magnifique le 17 août à la citadelle de Sisteron – réservation Office de Tourisme 04 92 61 36 50 ou 04 92 61 12 03

Mireille, 150 ans : 27 juillet à Valabrègue, grande journée de commémoration du cent-cinquantième anniversaire de la Mireille de Gounod – inauguration du musée Vincent et spectacle de Gui Bonnet “les chants d’amour de Mireille” –

Fêtes mistraliennes :
– Aix, 7 septembre – Parc Jourdan – communication et concert de Jean-Bernard Plantevin.
– Marignane : 7 et 8 septembre, fête en ville.
– Maillane : 8 septembre, journée anniversaire de la naissance de Mistral.

Il y a 800 ans – la bataille de Muret : Il ya 800 ans, le roi Pierre II d’Aragon venait prêter main forte au comte de Toulouse, agressé par les français, qui sous prétexte de croisade contre les albigeois, cherchaient à s’emparer de ses terres. Dans une folle attaque les troupes du roi Pierre se ruèrent sur les français mais furent rapidement dispersées et battues. C’en était fini de la possibilité d’un vaste état indépendant au nord des Pyrénées. La ville de Muret célèbrera du 12 au 15 septembre cet épisode malheureux avec toutes sortes de manifestations, surtout un très grand colloque tout autour de l’évènement et de la société du temps, organisé par la Fédération historique de Midi-Pyrénées. Tous les détails au : tel. 05 61 51 77 10 et à :

Échos des Maintenances

Auvergne :

Au camp-hôpital : l’Abbé Louis Irlande conte comment, séminariste, il fut affecté en 1945, près d’Issoire, à un hôpital où étaient cantonnés des prisonniers allemands. Il se lia d’amitié avec Sigfried Haas, neveu de l’évêque de Rottenburg. Ils gardèrent contact, Sigfried devenu artiste renommé revint en Auvergne et offrit deux vitraux de sa main pour la petite église de Prunet récemment restaurée.

Gascogne – Haut Languedoc :

8 juin : hommage au majoral Georges Girard. A Millau une plaque a été dévoilée à la mémoire de celui qui était amoureux de sa ville, homme de cœur et passionné de notre langue.
22 avril : à Fos en Comminges, commémoration des traités de « Lies et patzeries » en 1513 où étaient précisé que les communautés des deux côtés de la frontière pouvaient en tous temps commercer librement e faire paître leurs troupeaux où ils souhaitaient ; plusieurs conférences ont traité de ce sujet.
Quand tous les chemins allaient en Comminges : conférence du majoral Georges Passerat sur les différents chemins qui conduisaient les pélerins de l’Europe entière vers St Jacques de Compostelle et passaient par le Comminges.

Languedoc-Roussillon :

Hommage au majoral Chamson : 10 août au col de la Lusette. Contact et réservation : 04 90 18 42 17 –
Le printemps : texte de Philippe Reig, félibre mainteneur.

Limousin :

L’Etoile limousine : ce groupe comprend des éléments de trois groupes folkloriques du Limousin. Ils avaient fait de nombreuses répétitions en vue de participer à la Ste-Estelle de St-Rémy de Provence. Ils ont beucoup apprécié l’excursion en Provence le dernier jour de la Ste-Estelle. Par S. Chassard, maîtresse d’œuvre.
L’excursion des Veilleurs de Saint-Junien : ils sont allés sur le site de la météorite de Rochchouart tombée il y a 200 millions d’années à 4 Km. à l’ouest de la ville, elle pesait 6 milliard de tonnes ! le groupe en a également profité pour découvrir le légendaire du pays. Par Claude Brandy.

Provence :

_L’Etat d’esprit provençal : le restaurant Saint Gabriel à Toulon est décoré en partie avec des proverbes provençaux sur ses murs, une heureuse surprise qui montre que notre langue n’est pas toujours où l’on croit ! Par la Cigale du Dauphiné.
_Le voyage de l’étoile : Gabriel Larose de Brignoles, ébéniste, félibre passionné de langue et de culture provençales, avait réalisé une étoile félibréenne à sept branches, en bois avec sept essences différentes. Certaines circonstances avaient conduit cette étoile jusqu’à Montségur s/Lauzon en Drôme provençale. J-Louis Fioc et ses amis de l’Escolo di lavando ont décidé de ramener l’étoile à Brignoles où elle a été acueillie avec enthousiasme le 20 avril par Paul Martin e ses amis de l’Escolo de Caràmi. Une histoire un peu extraordinaire à l’origine d’une belle journée d’amitié félibréenne. Par la Majorale J. Blacas
_Le Café provençal des Bavards du Verdon : le 4 mai dernière rencontre de l’année entre plusieurs groupes de défenseurs de notre culture, un long et fraternel moment d’échanges tout en lengo nostro.
Le terroir : le 9 mai à Garéoult journée consacrée à la découverte des herbes qui composent la salade sauvage, Par le maître d’œuvre H. Giaminardi.

Distinction : J-P. Sichère, maître d’œuvre, secrétaire du Flourège d’Avignon, a reçu la médaille de vermeil aux Jeux floraux de Toulouse 2013 pour son poème « Éblouissement ». poème présenté dans ce numéro de la Revisto

LIBRAIRIE

Cuisine de tradition : Les amis de la cuisine provençale de La Roque-brussane ont recueilli petit à petit des recettes de cuisine domestique venant d’une époque où on mangeait encore des choses naturelles. Elles les présentent sous forme d’une suite de recettes liées au saisons de l’année. Préfacé par un très grand cuisiner et par la majorale J. BLacas.
_« Recettes pour temps et saisons » ouvrage collectif – Ed. Prouvènço d’aro – 370 p. – 27 € port inclus – commander et payer à : Les amis de la cuisine provençale – BP 8 – 83136 La Roquebrussane – tel : 04 94 86 93 36

Livre oublié : publié il y a plus de 25 ans. Ce sont les souvenirs d’une personne qui a été reine de l’Escolo dera Pirénéos en 1937. Elle y raconte des souvenirs félibréens qui avaient sans doute été bien oubliés.
_« Les conquêtes du silence » par Marguerite Marie de Chaumont – Ed. la pensée universelle – 220 p. en 13,5 x 21,5 cm – contact Éveline Castera, – 21 ch. de la bourgine – 31410 Mauzac

Les langues régionales en question : en novembre 2012 se tenait à Valence l’Assemblée générale du PEN-club de l’angue d’oc. A cette occasion se tenait un colloque au sujet des langues régionales. Les actes de ce colloque viennent de paraître. Ils sont suivis d’un manifeste des créateurs occitans pour une démocratie culturelle et de divers discours prononcés lors de ces journées.
_“Créer et diffuser en langue régionale – Actes des rencontres du PEN-club de langue d’oc – Valence 2012” – 80 p. en 15 x 24 cm. – 12 € port inclus – Pen-club de langue d’oc – Marie-Christine Rixte – Quartier des Blaches – 26770 Taulignan –

FÉLIBRIGE

Élections, nominations : Lors de la Ste-Estelle de St-Rémy de Provence a été élu : Majoral : Jean-François Costes, (région parisienne) ; nommé maître en Gai Savoir, Marc Dumas du Pays d’Apt ; Sòci du Félibrige, R.P. Bernard Ardura. De nombreux maîtres d’œuvre et des lettres de félicitations ont été décernées, et faite école félibréenne « Les Pastoureaux de la Valoine ».

Est donnée également la liste des associations prenant une adhésion simple au Félibrige, et celle des nouveaux mainteneurs inscrits en 2012 – voir le site www.felibrige.org

Sur Arte : le Capoulié a donné l’autorisation d’intituler « Félibrige » une séquence de la collection Roads to music produite par Territoire-Sonore, diffusée le 18 juin 2013.

Décès :

Majoral Charles Roure : né en 1913, il était devenu félibre à 21 ans. Instituteur, résistant puis engagé dans l’armée à la Libération il avait terminé sa carrière comme général. Il avait été maire de son village, Chateauneuf-de-Gadagne, berceau du Félibrige. Il avait été élu Majoral en 1985. Il a œuvré sans cesse et modestement pour le rayonnement félibréen de son village.
_Auteur d’une méthode d’apprentissage du provençal, d’un livre de contes en provençal, il a été aussi l’historien de son village.

Peter Ricketts : professeur de l’université de Birmingham, en collaboration avec le Majoral Henri Barthes ils avaient traduit “le Breviari d’amor” de Mafre Ermengaud, œuvre qui devrait être publiée prochainement.

Centenaire du décès de Frédéric Mistral : Retenue par le Ministère de la Culture et de la Communication comme commémoration nationale 2014, le centenaire de la mort de Frédéric Mistral sera célébré tout au long de l’année qui vient. En accord avec lui, le Félibrige transmettra à M. le Délégué aux Commémorations nationales le calendrier général des manifestations qui seront recensées et validées afin qu’elles puissent être utilisées et diffusées par le Ministère de la Culture et de la Communication.
_Dans le sens de cette collaboration, le Félibrige souhaite recueillir toutes les informations sur les manifestations prévues en 2014 pour célébrer la mémoire de Frédéric Mistral, avant le 31 octobre. Il est bien évident qu’il n’est pas nécessaire d’être félibre pour honorer la mémoire de Frédéric Mistral. Mistral appartient à tous ceux qui de près ou de loiin, ont la volonté de défendre, proumouvir et transmettre la langue et la culture d’Oc.
_ Renseignements et contact : www.felibrige.org – – tel 04 42 27 16 48 – Félibrige – parc Jourdan – 8bis avenue Jules Ferry – F 13100 Aix-en-Provence

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