Librejado

Librejado

L’escrit en Prouvènço dis Aup au Vidourle

un beau rendez-vous qui a fait l’unanimité

Le Félibrige a organisé pour la première fois, le dimanche 5 février 2012, sous la dénomination générique de « Librejado, l’écrit en Provence des Alpes au Vidourle » une rencontre d’auteurs d’expression provençale à l’Espace Charles Trenet de Salon-de-provence.

-La journée avait pour objectif de démontrer l’actualité et la richesse de la création littéraire en provençal et de permettre aux écrivains, sans aucune exclusive, de venir à la rencontre du public. Le résultat n’a pas failli aux attentes, malgré une météo défavorable le succès fut sans conteste. -Quelque cinquante auteurs avaient répondu présents. Le matin, après l’ouverture par la Capoulié du Félibrige, en simultané avec ce qui était intitulé « La librairie des auteurs », de main de maître, le Majoral André Gabriel, anima avec aisance et maîtrise les différentes présentations du Centre de Documentation Provençale de Bollène, du CREDD’O de Graveson, du Pen-Club de langue d’oc, du CIEL d’Oc, du COL’Oc et du Conseil de l’Ecrit Mistralien. En clôture, Sylvain Chabaud évoqua l’impression de « Obros et Rimos Prouvensalos » de Bellaud de la Bellaudière ; puis fut dévoilée, par les Editions Prouvènço d’Aro, la publication de l’œuvre jusqu’à présent inédite de Fèlix Gras « La Terrour blanco ». Enfin, la visite officielle des stands des écrivains installés tout au long de tables galamment fleuries fut suivie par de nombreuses personnalités parmi lesquelles on notait la présence de la reine du Félibrige Angélique Marçais, de Mesdames Arlette Ollivier et Anne-Marie Surles conseillères municipales d’Aix et de Salon, du député Christian Kert, du conseiller régional Hervé Guerrera, de l’adjoint au maire de Salon délégué à la culture Jean-Claude Fabre…
-L’après-midi un concert gratuit de Mauresca Fracas Dub réunissant un public enthousiaste mit un point final à cet événement apprécié de tous.
Au cours de cette journée, les nombreux visiteurs qui n’avaient pas hésité à braver le froid et la neige, ont pu discuter amicalement avec les auteurs et se faire dédicacer leurs ouvrages.
-« Librejado » a clairement démontré la vitalité de la littérature provençale mais aussi que l’oecumenisme en la matière n’est pas un vain mot !

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